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Français

LA RELÈVE AGRICOLE
PARANNIEBOUTET
Des relèves sans ferme, sans famille en agriculture et originaires de la rive sud, à Montréal (une zone urbaine !),qui atterrissent dans le monde agricole… Surprenant, mais vrai! Yannick Hamelin et Margaret Mundy en sont les témoignages vivants. Un heureux hasard les a menés jusqu’à l’élevage de canetons. Aujourd’hui, leur entreprise, située à SaintJeanBaptiste de Rouville, n’a vraiment rien du canard boiteux.
Yannick et Margaret sont tous deux diplô més de l’Institut de technologie agroalimen taire (ITA) de SaintHyacinthe. Pendant et après ses études, Margaret a travaillé pour le Centre d’insémination porcine, tout en caressant le rêve de posséder sa ferme. Yannick est devenu représentant avicole pour la Coop SaintDamase affiliée à la Coopérative fédérée, un métier qu’il exerce toujours. «À force de côtoyer des produc teurs et de découvrir le côté gestion, le goût m’est venu d’avoir une ferme, relatetil. Je me sentais assis sur le siège du passager en donnant des conseils techniques et j’avais envie de prendre le volant.» Dans son travail à la coopérative, Yannick Hamelin rencontre un éleveur de poules de reproduction qui décide de vendre sa ferme à un autre éleveur déjà dans le domaine. Ce dernier transfère le quota sur sa propre
VOLUME20 6 NUMÉRO3
Prendre son envol
Margaret Mundy et Yannick Hamelin gardent les yeux tournés vers l’avenir. Et pour cause, leur jeune ferme avicole recèle un beau potentiel de développement.
ferme, laissant les bâtiments vides. Un an et des poussières s’écoulent avant que Yannick communique avec le propriétaire. L’intérêt y est de part et d’autre, mais la transaction s’avère quelque peu compliquée en raison de la valeur du site de 1680 mètres carrés (18000 pieds carrés) et de dix arpents de terre. Yannick et Margaret sont bien décidés à acquérir la ferme. Comme bougie d’allu mage à leur projet, ils vendent leur maison achetée avant la bulle immobilière, ce qui dégage une bonne mise de fonds. Encore fautil remplir les bâtiments. «Je voulais démarrer un élevage de poulets de Cornouailles, mais les quotas dans le poulet atteignent des valeurs astronomiques, expli que Yannick. Le tiers du quota valait plus que la ferme en entier. Il me fallait une pro duction non contingentée.» Puis survient
l’épisode de la grippe aviaire, un tournant dans la vie du couple.
Une issue inattendue En raison de la grippe aviaire, Palmex, un important producteur québécois de foie gras chez qui Yannick assure un suivi tech nique, ne peut plus importer de canetons vivants en provenance d’Europe. C’est alors que Yannick manifeste sa volonté d’appren dre la méthode de production de canetons et conclut une entente avec eux. Cette entente en poche, doublée du soutien finan cier offert par les grandsparents de Yannick, change la donne aux yeux des partenaires financiers, lesquels ne souhaitaient pas assumer entièrement le risque financier lié à une production inconnue. Ainsi, le couple obtient l’aval de la Finan cière agricole avec l’aide de leur conseillère
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