PLANETE SCIENCES

icon

9

pages

icon

Français

icon

Documents

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

9

pages

icon

Français

icon

Documents

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

PLANETE SCIENCES
Voir icon arrow

Publié par

Langue

Français

N°3 23 Avril 2004
J’espère ne pas finir empaillé!
Ecoles:B, St Paul / Edgar Avril, Tampon / GrandFond, St Gilles / Saline  Bois de Nèfles, St Denis / Sarda Garriga, St Louis / Aristide Briand, Tampon. Interview :Le TaxidermisteEcole de Bois de Nèfles Ste Clotilde CE2b
Unesecondeviepourlesanimaux!
Salim est taxidermiste. Un métier méconnu qu’il a fait découvrir aux élèves de notre classe de CE2 b. Nous l’avons rencontré le 27 février 2004 au Muséum d’histoire naturelle.
Les élèves: Vous êtes taxidermiste, en quoi consiste exactement ce métier ? Le Taxidermiste:« Taxi » veut dire arranger, « derme » c’est la peau, donc un taxidermiste arrange la peau. Avant on disait « empailler » les animaux, aujourd’hui on dit que le taxidermiste naturalise les animaux.
D’où viennent les animaux que vous naturalisez ? Tous les animaux que l’on naturalise arrivent morts, on ne tue aucun animal! Ils sont fournis par le zoo, les bateaux de pêche « Dans ce métier, il faut être bricoleur, inventif et bien connaître l’anatomie des animaux » (pingouins, manchots… pris dans les filets) ou par des particuliers.
Que faitesvous quand un animal arrive au musée ? Je fais d’abord sa fiche d’identité avec le nom scientifique, le nom commun, la famille, le sexe, le lieu d’où il vient, la date d’arrivée, le nom du collecteur. Ensuite je place l’animal au congélateur pour le conserver et éviter qu’il pourrisse. Fiche d’identité Comment faitesvous pour naturaliser un animal ? Quand la conservatrice du musée me dit : « Salim, j’ai besoin d’un pétrel pour l’exposition », je sors l’animal du congélateur, je vérifie sa fiche et je le laisse décongeler toute une nuit. Le lendemain je fais une incision à la base du cou et tout le long du ventre. Je jette tout ce qui est M putrescible ( la chair, les yeux, les intestins), je garde la peau, les os des ailes et des pattes, le crâne : c’est le dépouillage. Ensuite vient la phase du nettoyage : je lave le tout avec du liquide vaisselle, je rince à l’eau claire, je le trempe dans de N l’acétone avant de le sécher au sèchecheveux. Quand l’oiseau est vide, bien nettoyé et bien sec, c’est le JOURNAL SCIENTIFIQUE EN RESEAU montage : je fabrique une armature en fil de fer que je place à PLANETE Sde lCa paIilleE, deNla ouCate,Ede lSa fibre l’intérieur de l’oiseau. Après je remplace les chairs par du coton, de bois ou de l’argile, ni plus ni Un squelette en fil de fer moins que ce que j’ai enlevé. Ensuite je recouds le ventre en faisant des points invisibles. En m’aidant de photos, je choisis une position et je donne la forme voulue à l’oiseau en tordant les fils de fer. Je replace un œil de verre dans chaque Pour le bourrage: « ni plus ni moins que globe, je tends les paupières avec des épingles et je ce que j’ai enlevé » bloque les plumes dans la position que je veux grâce Œil de verre
Voir icon more
Alternate Text