La démarche scientifique : Stratégies de travail et Problématisation
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La démarche scientifique : Stratégies de travail et Problématisation
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Mémoire Professionnel De Mme FAURE-RABASSE Sandrine Sciences de la Vie et de la Terre Académie de Caen - Année 2004La démarche scientifique : Stratégies de travail et Problématisation Directeur de mémoire : M. Yann LHOSTE
Membres du Jury : -M. Yann LHOSTE -Mme Gwenaëlle HAMEL
Remerciements
Je souhaite remercier les différents formateurs IUFM qui mont permis de prendre connaissances des différentes stratégies pédagogiques pratiquées dans lenseignement. Je souhaite également remercier vivement léquipe pédagogique de SVT du Lycée Charles de Gaulle à Caen et notamment Mme Estaque Christine et Mme Bourdon Rosine qui mont aidé et soutenu lors de la préparation de mes séances. Je tiens à remercier tout particulièrement M. Yann Lhoste pour son aide précieuse à la recherche bibliographique et à la rédaction de ce mémoire. Grâce aux discussions que nous avons pu avoir jai pris connaissance dune « nouvelle dimension » de lenseignement. Je len remercie vivement.
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Sommaire
Introduction I. Cadre théorique : Stratégies de travail dans lenseignement et situation de problème I.1. Problème et Situation de problème I.2. Représentations initiales et histoires des sciences I.3. Débat de classe II. Des situations concrètes en classe II.1. Phase 1 : Représentations initiales des élèves : mise en situation II.2. Phase 2 : Textes originaux et expérimentation : position du problème II.3. Phase 3 : Débat sur le concept de lautotrophie : « construction » du problème II.4. Phases 4 et 5 : Le point en classe sur le débat II.5. Espace des contraintes construit à la fin du débat III. Conclusion BibliographieAnnexes
p 2 p 4 p 4 p 6 p 8 p 10 p 10 p 13 p 20 p 26 p 27 p 29 p 31 p 32
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La démarche scientifique : stratégies de travail et problématisation
IntroductionLors de cette première année professionnelle je me suis très vite vu confrontée au problème de l'enseignement de la démarche scientifique au près de mes élèves de seconde générale. En effet l'absence de rigueur et d'argumentation de leur part et le poids du contrat didactique me paraissaient être des obstacles dans l'apprentissage de la démarche scientifique. Dans "le cours dialogué" décrit par Weisser (2003) (1. Question de l'enseignant, 2. Réponse de l'élève, 3. Evaluation de l'enseignant, 1. Nouvelle question de l'enseignant, 2. Réponse de l'élève, 3 etc..) que j'ai effectué en début d'année, je me suis trouvée seule à gérer la planification et la finalisation de l'interaction. J'étais seule à emmener la classe à un but visé. Les élèves quant à eux paraient au plus pressé en activant la coutume scolaire (deviner ce qu'attend l'enseignant). Ne leur ayant donné ni le temps ni l'occasion de construire leur propre problème, mes élèves essayaient de "résoudre mon problème" et non les leurs. Cette pédagogie de la réponse (Fabre, 1993) qui véhicule une image dogmatique du savoir m'est alors apparue complètement en porte à faux avec mes objectifs pédagogiques, à savoir initier mes élèves à la démarche scientifique afin de les rendre plus critiques vis à vis de toutes informations (résultats scientifiques et autres informations). Dans cet objectif il apparaissait alors évident comme le souligne Michel Fabre (1993) que je ne pouvais pas "faire l'économie de la construction des problèmes qui, on le sait, ne se posent jamais tout seuls". Cet accès au savoir scientifique à partir de la connaissance commune révèle nécessairement comme l'écrit Christian Orange (2004) d'un apprentissage par problématisation. D'où l'importance dans un premier temps de positionner le problème puis de créer un espace problème dans une perspective de problématisation (Fabre, 1993). Il me paraissait important de prendre en compte les représentations initiales de mes élèves (reflet de la connaissance commune) comme point de départ de mon travail afin depositionner le problèmeDe plus les résultats des évaluations sommatives montrent que les représentations. initiales non prises en compte ont "la vie longue". Ainsi le principe de l'autotrophie n'est toujours pas
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