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Interieur Risques p31 - 73-74
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Français

Q UELLE PEUT ÊTRE LA RÉPONSE EUROPÉENNE FACE À LA CRISE FINANCIÈRE ?
Jean-François Jamet C o n s u l t a n ta u p r è sd el aB a n q u em o n d i a l e
Confrontée aux effets de la crise financière sur ses marchés financiers, son secteur bancaire et son économie, l’Europe ne peut rester inactive. La Banque centrale européenne (BCE) est déjà intervenue plusieurs fois pour calmer les tensions sur le marché interbancaire et pourrait être amenée à le faire de nouveau, voire à baisser ses taux d’intérêt si les pressions inflationnistes venaient à se relâcher. La possibilité d’une utilisation des ressources publiques pour soutenir l’activité et recapitaliser les établissements proches de la faillite est envisageable dans les pays les plus exposés qui disposent des marges de manœuvre budgétaire nécessaires. Au niveau com-munautaire, les leçons de la crise doivent également être tirées : - en assurant la transparence des engagements des banques et de leur exposition aux risques liés à la titrisation; - en structurant mieux les marchés dérivés; - enmodifiant les règles applicables aux agences de notation ; - enrenforçant la supervision bancaire au niveau communautaire, en particulier pour les établissements opérant dans plusieurs États membres de l’Union européenne (UE).
Europe n’est pas épargnée par la crise financière venue des États-Unis : ses desLcréances hypothécaires à risque ; certaines ont été banques ont enregistré des pertes importantes à la faveur de la titrisation sauvées de la faillite par l’intervention publique (Northern Rock au Royaume-Uni, Sachsen LB et IKB en Allemagne) ; les indices boursiers ont chuté ; certains États membres sont confrontés au retourne-ment de leur marché immobilier et la croissance devrait ralentir pour n’atteindre que 1,9 % dans la zone euro et 2,1 % dans l’UE en 2008 (contre respec-tivement 2,6 et 2,9 % en 2007). Face à cette situa-
tion, les institutions de l’UE ne sont pas restées inac-tives. La BCE est intervenue dès l’été 2007 pour évi-ter une crise de liquidité et a travaillé en coopération avec la Réserve fédérale américaine (Fed). La Commission et les États membres ont, quant à eux, annoncé en diverses occasions leur intention de tirer rapidement les leçons de la crise financière. Ils ont pour cela défini une feuille de route lors du Conseil Écofin (Conseil pour les affaires économiques et financières) du 13 novembre 2007 qui identifie qua-tre objectifs : - améliorer la transparence du marché (notamment l’information sur les dettes titrisées) ;
Risques n° 73 / Mars 200893
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