Pour qui ? Pour tous ceux qui envisagent d’écrire un livre. Pour
tous ceux qui, ayant écrit un livre, souhaitent passer à la publication. Pour ceux qui, ayant publié, ont des problèmes avec leur
éditeur. Pour ceux aussi qui, souhaitant publier, veulent, en fonction du principe qu’il vaut mieux prévenir que guérir, aller
au-devant de problèmes éventuels. Enfin pour tous ceux qui parlent
de l’édition sans y rien connaître et pourront, grâce à cette lecture,revenir sur les clichés qui courent.
Pour quoi ? Pour apprendre le b.a. ba du métier. L’écriture n’est pas qu’un artisanat. Mais elle est un artisanat dont il faut apprendre les rudiments.
L’ouvrage est articulé autour de grands centres d’intérêt. Les trois
premières parties fournissent sur le livre et sur l’édition l’information minimale. Ce qui permet de gagner du temps dans la suite de l’exposé. Plusieurs chapitres sont ensuite consacrés à la présentation du tapuscrit et à sa protection. Il n’est pas nécessaire d’être un champion du traitement de texte pour publier, mais il faut tout de même faciliter la tâche de l’interlocuteur, éditeur, maquettiste ou imprimeur et même tout simplement les respecter. La façon de protéger un texte mis en circulation sera étudiée avec soin. Le livre écrit, totalement ou en partie selon les cas, reste à trouver un éditeur et souvent, à ce moment, les difficultés commencent. Ce guide n’apporte pas la solution miracle. Il y a beaucoup d’appelants et peu d’élus. J’étudie, au travers des trois principaux types d’édition, les moyens qui permettent de se donner le maximum de chances et d’éviter les erreurs fatales.
Quand sont résolues les deux grandes difficultés – écrire le livre
et trouver un éditeur –, se présente l’épineuse question du
contrat. L’éditeur se trouve souvent en position de force, surtout
pour les débutants. Ce n’est pas une raison pour signer les yeux
fermés. L’écriture est une affaire personnelle et de longue haleine. Il n’existe évidemment pas de recette. Quelques conseils cependant
peuvent être utiles pour débloquer le processus, ne pas partir sur
de fausses pistes, se former. Car si compte le travail au moment
de l’élaboration du texte, un travail plus important encore est
celui, étendu parfois sur des dizaines d’années, qui prépare ce
moment. La fin de l’ouvrage s’y attachera. Elle apportera, en
particulier, une information sur ce qui permet d’améliorer sa
maîtrise de la langue.
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