L'art roman : l'abbaye de la Celle

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L'art roman : l'abbaye de la Celle
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L’art religieux en Provence Verte L’art roman : l’abbaye de la Celle
La Celle fut fondée par les moines de Saint-Victor de Marseille, disciples de Saint Jean Cassien, établis dans cette cité depuis la fin du V e siècle. Le plus ancien document connu faisant mention de l’abbaye de La Celle date de 558. En 1225, l’abbaye abrite une communauté de religieuses, isolées du monde. Parmi elles, Garsende de Sabran, Comtesse de Provence, qui assure au monastère de puissantes protections. Au début du XIV e siècle, la communauté de religieuses connaît de graves confl its avec les moines de Saint Victor dont elle souhaite s’affranchir. Un prieur reste cependant sur le domaine jusqu’à la Révolution, époque à laquelle les religieuses n’occupaient plus le couvent. En effet, au cours des XVI e et XVII e  siècles, elles s’étaient éloignées de plus en plus des principes de pauvreté et de chasteté fi xés par la règle de Saint-Benoît. Certaines avaient quitté le dortoir au profi t de cellules personnelles avec jardin où elles recevaient fastueusement familles et amants. Ces écarts de conduite fi rent scandale et poussèrent le cardinal Mazarin, alors abbé commandataire de La Celle, à transférer les moniales dans une nouvelle maison à Aix et à fermer l’abbaye en 1657. En 1792 l’abbaye est vendue comme Bien National et morcelée. Au XIX e siècle, l’église est rachetée par la commune puis les bâtiments sont classés Monuments Historiques. En 1945, un Relais et Château ouvre ses portes dans l’ancien monastère. Depuis 1990, le Conseil Général, propriétaire du bâtiment, œuvre pour la restauration du site.
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Voûtes d’ogives de la salle capitulaire
Eglise abbatiale voûtée en berceau
La règle de St Benoît : « les conseils d’un vrai père » Saint Benoît, appelé aussi Benoît de Nursie, a vécu en Italie aux V e -VI e siècles. Sa règle guide les moines retirés en communauté hors du monde dans leur vie spirituelle, matérielle et collective. Ils vivent au monastère dans l’humilité et le silence, la pauvreté et la piété, l’amour mutuel et l’obéissance à l’abbé qui le dirige. Une des grandes originalités de cette règle tient au fait qu’elle enjoint le moine de prendre soin de son esprit par la prière et la lecture mais aussi de son corps par le travail manuel. Un chapitre de cette règle est lu tous les jours dans la salle dite « du chapitre » ou salle capitulaire. Elle est appliquée par de très nombreuses communautés dans le monde (Augustins, Cisterciens, Clunisiens...)
Tombeau de Garsende de Sabran
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L’art religieux en Provence Verte  l’abbaye de la Celle
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Plan de l’abbaye de la Celle 1 Cellier-Bibliothèque 2 Chauffoir Seule salle chauffée du monastère dans laquelle les moniales recopiaient des manuscrits. 3 Ancien parloir Passage vers les jardins et la maison de la prieure du XVIII e siècle.
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Cuisine et réfectoire.
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4 Salle capitulaire (voir photo) Les moniales s’y réunissaient chaque jour pour lire un chapitre de la règle de St Benoît et aborder des questions concernant la vie de la communauté. De lourds piliers aux chapiteaux ornés de motifs stylisés supportent la voûte sur croisées d’ogives.
Autrefois : grange, étable et ateliers.
5 Eglise Dotée d’une nef unique voûtée d’un berceau très légèrement brisé, elle est d’une grande sobriété. Sa façade est à bossage pour la protéger des assaillants. Elle devient paroissiale en 1820. 6 Cloître Il est composé de quatre galeries dont trois seulement subsistent. Elles donnent sur la cour intérieure autrefois dotée d’une fontaine. A l’étage : dortoir Grande salle voûtée en berceau dans laquelle dormaient les moniales. A l’origine la communication vers le rez-de-chaussée se faisait grâce à un escalier. En cours de restauration, le dortoir sera bientôt visible.
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