Sortie le 18.02.2013 Gand, un soir d’hiver glacial. Sur la table, une bouteille de Monte Hiniesta, quelques chocolats survivants de la saint-Nicolas, et des assiettes, vides: comme il se doit, il a été fait un sort au stoemp ballekes familial. “On me voit encore souvent comme une petite elfe mignonne et végétarienne, rigole An Pierlé. Mais moi, je mange du boudin, des pieds de porc!” D’autres incompréhensions? “Plein!” Après autant de temps, c’est à la fois étonnant et rassurant. Cela fait en effet déjà près d’une quinzaine d’années qu’An Pierlé remue les émotions, plantée derrière son piano. D’abord seule : c’est Mud Stories, premier album en 99. Puis entourée du White Velvet, groupe drivé par son amoureux-compagnon de route- producteur Koen Gisen. La dernière fois, c’était pour Hinterland (2010). Rapidement, la chanteuse, nommée en mai dernier compositrice officielle de la Ville de Gand, est retournée au charbon. Mais cette fois-ci, seule... Elle qui avait mis le piano un peu de côté s’est remise devant les noires et blanches. « Cela faisait longtemps que l’on en parlait, qu’un disque solo était dans l’air. » Cette fois, c’est le bon moment. « Koen avait pas mal de boulot de production sur les bras pour d’autres groupes. Donc, j’en ai profité pour m’y remettre, chaque jour, à la maison, de 9h à 15h40. » Avant et après, c’est le tourbillon. Les joies, nouvelles, de la maternité...
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