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1 Ambroise Firmin-Didot, un éditeur parisien témoin des premières ...
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106

Langue

Français

F. Hitzel, 2
e
colloque international, Histoire de l’imprimé dans les langues et les pays du Moyen-Orient
1
Ambroise Firmin-Didot, un éditeur parisien témoin des premières imprimeries
impériales de Constantinople en 1816
©
communication présentée
au 2
e
colloque international
Histoire de l’imprimé dans les langues et les pays du Moyen-Orient
Bibliothèque nationale de France, Paris
2-4 novembre 2005
Frédéric Hitzel
Chargé de recherches CNRS-EHESS, Paris
En 1816, Ambroise Firmin-Didot (1790-1876), fils aîné de l'imprimeur
parisien Firmin Didot
(1764-1836), désireux de visiter la patrie d'Homère, obtint son rattachement à l'ambassade
que Louis XVIII envoyait à Constantinople. Il quitta la France en compagnie du marquis de
Rivière sur la frégate
Galatée
, visita Athènes puis Constantinople. Il découvrit ensuite avec
enthousiasme l'Asie-Mineure, la Palestine, l'Égypte, les îles et fit un séjour au gymnase
d'Aïvali (l'antique Kydonia) où s'étaient regroupés les derniers représentants de la culture
antique.
Ce "Grand Tour" marqua profondément le jeune Ambroise. Sur le plan politique, il fut
quelques années plus tard l'un des plus fervents défenseurs de la cause grecque, devenant
secrétaire du Comité de soutien aux Grecs révoltés en 1825. Sur le plan professionnel, ce
voyage l'encouragea à mieux faire connaître l'Orient à travers la publication des éditions
monumentales Didot :
Expédition scientifique de Morée ordonnée par le gouvernement
français
, d'Abel Blouet, 1831-1833, 3 vol. ;
Monuments de l'Égypte et de la Nubie
, de
Champollion, 1835-1872, 6 vol., etc.
Notre communication ne retracera pas l'oeuvre imprimée d'Ambroise Firmin-Didot, qui est
considérable et relativement bien connue. Elle s'attachera à présenter les années de formation
à travers ses
Notes d'un voyage fait dans le Levant en 1816 et 1817
. Nous insisterons plus
particulièrement sur son séjour à Constantinople, du 2 juin au 8 juillet 1816, car ses écrits
témoignent de l'organisation et du fonctionnement des premières presses turques.
I. Portrait d'Ambroise Firmin-Didot
Fils aîné de Firmin Didot et de Denise Maginel, Ambroise Firmin-Didot
naît à Paris le 20
décembre 1790. Il fait d'excellentes études classiques à l'Institution Thurot et,
particulièrement attiré par la langue grecque, s'y perfectionne avec Boissonnade puis
Adamantios Coray, un grec originaire de Smyrne qui a fait ses études de médecine à
Montpellier, très actif dans la publication française des classiques grecs. C'est sur les conseils
du docteur Coray que le jeune Ambroise part découvrir la Grèce. Il se fait attacher à
l'ambassade que Louis XVIII envoie à Constantinople en 1816. Après avoir fait ses adieux à
M. de Choiseul-Gouffier, le célèbre auteur du
Voyage pittoresque de la Grèce
, il quitte Paris
le 24 mars, embarque quelques jours plus tard à Toulon sur la frégate
Galatée
en compagnie
de l'ambassadeur, le marquis de Rivière. Ils font une première escale au Pirée, puis
débarquent à Constantinople le 2 juin. Ambroise Firmin-Didot y séjourne un peu plus d'un
mois, du 2 juin au 8 juillet 1816.
©
Ce texte ne peut pas être cité ni reproduit sans la permission préalable de l’auteur.
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