Nicolas Sarkozy a montré qu'il était
encore en (aux) course(-s) du présidentiable au bilan
mitigé qui le situe au niveau d'un futur démagogique
sous la domination économique de l'ultra-libéralisme
qu'il affirme contrôler au demeurant pour se disculper
ou nous rassurer ? C'est presque en homme d'arme -
tant son patriotisme démesuré le rapprocherait plus
d'un tribun guerrier qu'à un humaniste aguerri - qu'il
effiloche ce qu'il continuera de détruire d'un côté, par
l'oubli, ce qu'il prétendrait sauver de l'autre côté
européen, situé encore plus à droite qu'il ne l'espérait.
C'était donc pour cela qu'il était venu si décontracté sur
le plateau de Pujadas qu'il en eut été presque dédaigneux
notre Président de la République. C'est qu'il savait que
derrière, tout de suite après, viendrait sa grande messe de
Villepinte marquée comme une sorte de point culminant
dans le parcours du nouveau candidat, second du nom,
aux propositions toujours aussi banales, à l'argumentaire
d'un ticket de caisse et par-dessus tout, une évolution qui
ne laisse guère envisager des jours meilleurs autres que
la prétention ambitieuse de sa propre personne mise en
relief autour du grand rassemblement des droites
européennes qui réussit parfaitement son coup d'État(-s)
économique continental…
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