En installant le Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement, de l’épargne salariale et
de l’actionnariat salarié (COPIESAS) le 20 juin dernier, le Premier ministre a souhaité instaurer les
conditions d’une réforme ambitieuse de l’épargne salariale conduite dans la concertation.
C’est donc fort de la conviction selon laquelle la richesse première de l’entreprise, ce sont ses salariés
et que leur association à la performance de l’entreprise est une question de justice et d’efficacité
économique, que le Premier ministre a souhaité que le COPIESAS contribue à la réflexion des
partenaires sociaux et du Gouvernement en vue d’une réforme de l’épargne salariale. L’épargne
salariale appartient aux salariés elle est de fait un sujet de négociation collective et il revient aux
entreprises d’exercer leur responsabilité sociale en la matière pour mener dans les meilleures
conditions des négociations collectives.
Aussi, alors que cette réflexion est attendue depuis 2008, elle a été érigée en priorité par le Président
de la République afin « de mieux associer les cadres et les travailleurs au résultat des entreprises et de
mieux mobiliser aussi les 100 milliards de fonds qui y sont déposés pour l’investissement ».
A l’aune de cette volonté, trois objectifs ont été assignés au COPIESAS : réfléchir à la simplification,
l’élargissement de l’accès à l’épargne salariale et un meilleur financement de l’économie nationale,
tout en consolidant la cohérence du cadre fiscal et social et en veillant à la sécurité de l’épargne des
salariés.
Pour mener à bien ces travaux à la croisée du dialogue social, des performances de l’entreprise et du
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