À l’occasion du meeting de Roubaix, Cécile Duflot a fort justement contesté les qualités le plus souvent mises en avant dans le débat politique actuel pour l’exercice de la fonction présidentielle. Et par exemple l'omniscience technocratique, la pondération, la prudence ou au contraire le verbe tribunicien, la puissance, la ruse décomplexée, l'entregens auprès des grands de ce monde, etc. La Secrétaire nationale a au contraire souligné les trois catégories de compétences nécessaires, aux yeux des écologistes, pour cette importante responsabilité. - D'abord la lucidité, c'est-à-dire la capacité à s’indigner, l'imagination et l'attention portée aux idées nouvelles plutôt que la répétition incessante des solutions du passé, la fermeté contre les lobbies, le réalisme, c’est-à dir- la clarté sur par quoi et par où on commence. - Ensuite l'Humanisme, autrement dit le refus de l’opposition entre civilisations, la non violence dans la résolution des conflits, l'ouverture à tous les parcours, la fibre européenne et universaliste. - Enfin la fermeté démocratique, à savoir l'exercice collectif du pouvoir, le respect du parlement, l'attention aux procédures nouvelles de débat public. Qui ne voit dans ces trois directions l'urgente nécessité d’un renouvellement fort de la classe politique ? Qui ne voit justement dans cet ensemble de qualités celles incarnées fort bien par la candidate des écologistes ?
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