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Didier Pineau-Valencienne: penser l’ingénieur comme un créateur et comme un patron
Ancien président du groupe Schneider, Didier Pineau-Valencienne a été longtemps l’un des rares patrons français connu par ses initiales – mais il y a désormais des concurrents dans les jeunes générations! – ce qui dénote pour le moins une notoriété médiatique, et même une notoriété tout court. L’homme expose avec chaleur et conviction, son point de vue de patron humaniste, qui croit profondément en la valeur de l’acte d’entreprendre, et 1 qui s’engage pour porter cette parole dans les cercles patronaux. Didier Pineau-Valencienne s’est investi régulièrement dans le pilotage des institutions d’enseignement supérieur. Ancien Président de l’UT de Compiègne il reste aujourd’hui membre du Board d’une université américaine. Sur la trame proposée Didier Pineau-Valencienne développe son analyse…
• Un regard sur l’histoire
On ne peut pas parler de la place de l’ingénieur dans la société française et du statut éminent dont il bénéficie sans se référer à l’histoire économique du 20e siècle de notre pays.
De 1910 à 1985 la France s’est trouvée, à quelques années de crise près, soit en préparation de guerre, soit en guerre, soit en reconstruction suivant une guerre. Sur ces 75 années, la donnée centrale a été l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande, avec une situation de rareté prolongée des produits et une tension inflationniste constante, qui n’était pas en-soi un facteur de rigueur de gestion.
Dans ce contexte général, c’est la fonction de production qui est restée la fonction royale, et le pouvoir est allé naturellement vers ceux qui tenaient cette fonction.
La grande mutation date de 1985, où d’une certaine manière nous sommes sortis de la reconstruction pour entrer dans une économie ouverte (Acte
1) Présidence de l’AFEP, association française des entreprises privées
L’avenir des ingénieurs à l’orée du troisième millénaire 4 janvier, 2002 page 25
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