à l'autre 2010 d'un monde 1990
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à l'autre 2010 d'un monde 1990
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n°10
0 septembre-octobre 2010
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Edition spéciale numéro 100
2édito
«Campus», un pont entre science et cité
Ce numéro cé lèbre un tion, allant du cours public peut les interpeller, une tématiue les double anniversaire: ce - à l’eposition interactive, asciner, un epert les convaincre: l’inté -lui de la 100e parution de en passant par l’intervie rêt est suscité, la dnamiue «science et Campuset celui des 20 ans cerceur pour un d’un est alimentée. cité» du magazine. uotidien local. Cette édition spéciale ans ce oisonnementCampuspeut alors inspirer la rédaction est l’occasion de s’interro - d’activités et de réalisa - d’un article dans un uotidien, il peut ger sur ce ue représente tions, le magazineCampus permettre au cerceurs cités d’être une telle période pour les se situe au plus près des consultés par des ournalistes ou des po -sciences étudiées au sein cerceurs, à la source du litiues, il peut servir de support à des de notre institution. lle partage des savoirs.Cam-enseignants. C’est ainsi ue le magazine rassemble ainsi des regardspusmet en lumière des su -but. l s’inscrit dans le proces - atteint son de cerceurs sur l’évolution de notre ets et des tématiues ui sont d’actua - sus du partage des connaissances, il en monde et des points de vue de scienti - lité pour la communauté scientiiue, est l’un des acteurs. iues sur les transormations de cer - mais ui ne le sont pas encore, ou ui ne tains domaines de recerce au cours de le seront peut-être amais, pour les mé - our parvenir à ces résultats,Campus ces vingt dernières années. dias classiues. e magazine tente ainsi se doit d’orir une inormation de ua -le pari sans cesse renouvelé de la vulgari - lité sur les connaissances u’il présente, n 100e à la source même de leur élabora - de la médiation scientifiue, avec puiséenuméro, c’est aussi l’occasion sation, de s’interroger sur l’importance d’un l’espoir de susciter l’intérêt pour un suet, tion, les cerceurs, et validée par eu. magazine universitaire. uourd’ui, les au-delà du cercle de ceu ui l’étudient n magazine universitaire peut prendre médias sont en eet en pleine mutation. uotidiennement. le temps u’il aut pour être à l’écoute des ans cet environnement, uelles sont la acteurs académiues, car il a la cance de place et le rôle d’une telle publicationCampus situe ainsi entre une pu se ne -soumis à la pression de l’ac pas être -blication scientiiue et un magazine tualité. e temps de l’écoute et l’eigence ous déendons l’idée u’un maga - vendu en iosue. on public n’est plus permanente de ualité sont nécessaires zine universitaire commeCampus - ue le magazine puisse espérer ser pour la communauté scientifiue, seulement est, avant toute autre cose, un des premiers mais il n’est pas pour autant lu uoti - vir de déclenceur d’intérêt au-delà des maillons du processus complee et diennement dans les transports publics cercles universitaires. multiorme ue représente le dialogue «science et cité». Ce dialogue contribue Ce positionnement lui permet d’appor - nin, un 100e numéro, c’est aussi au partage des savoirs scientifiues avec ter pleinement sa contribution à la dna - l’opportunité de remercier tous les cer -la collectivité, à leur mise en culture, et il miue de dialogue entre la science et la ceurs, de toutes les disciplines, ui per -s’inscrit directement dans la mission de cité. es lecteurs deCampus l’eistence du ournal. Car le mettentsont en eet l’université. autant de relais potentiels: scientifiues dialogue «science et cité», c’est bien évi -de tous domaines, enseignants, ourna - demment eu ui le ont vivre,Campus ’i nter ac t ion «sc ience et c ité», listes, acteurs des milieu économiues, n’étant, en somme, ue leur porte-voi. ❚ complee, ait intervenir de nombreu culturels ou sociau, amateurs de acteurs et des ormes variées de média - sciences, curieu ou bloggeurs. n suetDidier Raboud
Campus N° 100
Pht D cuvRtuR: MuR D BRi, 11 vMBR 1989/AFP
mpressum Capus Université de Genève Presse normation Publications ue Général-uour 2 – 1211 Genève campusuniec uniecpresse sCétaiat 0229 1 0229 29 sponsabl d la publi Cation idier aboud édaCtion incent onnet nton os CoCtiC amira Paot diCtion atistiqu t gaphis adb telier ominiue roillet att coe ipssion tar oto Presse ernier publiCité Go Uni-Publicité oseneimstrasse 12 -900 t-Galluisse 01 0 012 1 1 printmediao-unicom pou Vous abonn nvoe un mail avec votre adresse postale à campusuniec ou remplisse le ormulaire suivant sur nternet uniecpresse ampusabonnementtml ous pouve éalement nous écrire à ladresse postale ampus- abonnements UG 2 rue du Général-uour 1211 Genève ampus est membre du iss cience Pool – siss-scie nce-poolcom Rr u ctu artcl autr avc mt la urc. L rt mag t rrv.
sommaire n°100
––––– Géopolitique4 – 25 l nouVau (dés)od intnational
La chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la fin de la Guerre froide ont accouché d'un monde qui n'est ni plus sûr, ni plus stable, ni plus prospère ––––– Société26 – 33 binVnu au «Villag global» n vint ans, l'économie s'est mondialisée, la population totale a aumenté de plus de 1, milliard de personnes et le climat continue de se réchauffer ––––– Informatique34 – 45 la éVolution nuéiqu
Le développement des ordinateurs et d'nternet a chané notre quotidien, mais aussi notre façon de percevoir le monde llustration par l'éducation et la réalité virtuelle
––––– Médecin gos p su l L'imaerie t l obésité sont, ' parmi beaucoup d'autres, deu domaines de la médecine qui ont connu des avancées fulurantes au cours de ces deu dernières décennies ––––– Biologie56 – 65 ls ptits sCts d la Vi
Le décrptae du énome humain, commencé en 199, a permis à la bioloie d'avancer à pas de éant, notamment dans l'étude des cellules souches embronnaires ––––– Psique66 – 74 aux ConFins ds onds
La phsique cherche ses limites à la fois dans l'infiniment rand – découverte de planètes etrasolaires – et dans l'infiniment petit – communication quantique
géopolitique
Le
nouveau
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dés)
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Campus N° 100
mbole de la faillite du modèle communiste, la chute du mur de Ber lin, le 9 novembre 1989, marque la fin du monde bipolaire et l’entrée dans une nouvelle ère celle de la mondialisation
Université de Genève
int ans après, même si le pire a sans doute été évité, les contours du nouvel ordre interna tional promis par les tats nis restent incertains
i l’urope paraît au ourd’hui plus stable qu’elle ne l'a amais été, la montée en puissance de la hine et la fierté retrouvée de la ussie inquiètent de plus en plus uant à la uisse, elle persiste dans son «splendide isolement»
na sel« lBca oRmpête de sable dnssire1 pes Dceres t»atEtanretni eitRe d 
6géopolitique | Guerre froide
Campus N° 100
Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tom stable, ni plus sûr, ni plus prospère ertaines la disparition de l’, nombreu sont ceu bait sous les coups de pioche des Berlinois Le menaces ont certes disparu, mais d’autres les qui trouvent leurs racines dans l’opposition décembre 1991, c’est l’ qui volait à son ont remplacées ar ailleurs, il eiste éale que se sont livrés l’st et l’uest durant cinq tour en éclats n un peu plus de deu ans, em ment de très nombreu éléments de continuité décennies Les belliérants que l’on a vu s’op porté par un formidable coup d’accélérateur entre le monde de la Guerre froide et celui dans poser depuis les années 199 ont, dans la plu de l’histoire, c’est tout un monde qui venait de lequel nous vivons auourd’hui part des cas, été soutenus, oranisés et armés s’effondrer elui de la Guerre froide, de l’équi par un des deu «Grands» dans le contete de libre de la terreur et de l’opposition entre lesesquelsla Guerre froide t ces forces n’ont pas disparu deu éants de l’st et de l’uest onsacrant out d’abord, contrairement à ce que l’on avec la fin du monde bipolaire u contraire le triomphe du «monde libre» sur la barba pouvait espérer au début des années 199, la lorsque l’emprise des superpuissances est de rie et le totalitarisme, cet imprévisible prin démocratie ne s’est pas imposée partout La venue moins forte, les conflits internes qui temps des peuples a effectivement chané la hine, la orée du ord ou uba sont touours avaient lontemps été mis entre parenthèses face du monde L’urope a ané une unité diriés par des réimes autoritaires nsuite, ont ressuri, parfois avec une très rande vio qu’elle n’avait amais connue auparavant et parmi les nombreu conflits qui ont éclaté en lence, comme par eemple au anda et en les tatsnis, restés seuls maîtres à bord, un frique, en sie ou en mérique latine depuis omalie leadership aussi difficile à contester qu’à assu mer omme l’avait prédit à l’époque le philo sophe américain rancis uuama, l’histoire aurait pu s’arrêter là ais c’eût sans doute été trop simple int ans après ces événements décisifs, les contours du nouvel ordre interna tional promis au lendemain de la victoire du camp occidental restent en effet terriblement flous et le lourd héritae de la Guerre froide est encore loin d’avoir été soldé ntre nou velles menaces et occasions manquées, tour d’horion avec ussi anhimäi, professeur à l’nstitut de hautes études internationales et du développement a cute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc soiétique ont souent été perçus comme le rai terme de la Seconde Guerre mondiale Dans quelle mesure ces ééne ments marquentils réellement une rup ture Jussi Hanhimäki:e qui a chané, et c’est une évidence, c’est que l’ a disparu, laissant seul son vieil ennemi américain es événe ments sont aussi capitau pour l’llemane et pour l’urope, qui ont retrouvé leur unité ais lobalement, le monde n’est devenu ni plusoeït autoroute 0 1 aril 11
prs pèos —rengina tpa s sèrc alute du mur de Breilnl ’rétigaoM nuni pnde sbLs inp eL p uL in
Peuton faire la même analse au suet de laconstituaient une réelle menace pour la sécu guerre du Golferité américaine ette uerre constitue un moment charnière lle peut être vue à la fois comme le dernier n peut donc également analser la mon conflit du monde bipolaire et le premier dutée de l’islamisme radical comme une monde lobaliséconséquence de la Guerre froide l eiste en effet des liens La création de la Poueous préciserépublique islamique d’ran, en 199, visait à Lorsque le bloc soviétique s’est effondré, le renverser un réime soutenu à bout de bras de monde occidental, et en particulier les tats puis deu décennies par les méricains lle nis, s'est retrouvé face à un défi écrasant, a triomphé u même moment, les troupes celui de faire quelque chose de cette victoire soviétiques entraient en fhanistan pour n d’autres termes, c’est à l’administration de commencer une uerre qui allait tourner au Geore Bush père qu’il revenait de réler tous désastre es deu victoires ont sonné comme les problèmes de la planète et d’esquisser les un puissant appel pour l’islamisme radical contours d’un nouvel ordre mondial fondé sur t puis, il ne faut pas oublier non plus que le respect du droit international et la sécurité c’est dans l’idée de contrer les oviétiques en collective L’offensive pour libérer le oeït fhanistan que les méricains ont choisi de s’inscrivait dans cette loique, mais les choses soutenir – indirectement – des personnalités n’ont pas tourné comme prévu comme Ben Laden Pourquoi Pour reenir à l’Iran uelle lecture faites ’abord parce que la tâche était impossible àous de la crise qui s’est nouée autour du mener à bien pour une nation, si puissanteprogramme nucléaire mené par le gouer fûtelle n termes d’investissements, lesnement du président madinead tatsnis n’avaient tout simplement pas les uourd’hui, on parle beaucoup de la menace moens d’une telle politique nsuite, parce que représente le proramme nucléaire ira que les attentats du 11 septembre 1 ont nien n dit qu’il faut mettre fin sinon l’ran complètement chané la donne Le oen va faire sauter le monde t ce, quitte à em rient, où les méricains étaient déà pré ploer la force ais on ne rélera amais ce sents notamment au travers du conflit israélo problème si on se contente de dire que l’ran palestinien, est devenu l’eneu central d’une doit arrêter i le ouvernement iranien arrête politique étranère américaine désormais maintenant, c’est une humiliation complète ouvernée par l’idée du choc de civilisations pour le pas et la fin de la carrière politique ès lors, le ouvernement de Geore Bush fils d’hmadinead s’est en effet donné beaucoup de mal pour ac créditer l’idée que la lutte contre le terrorismeue suggéreous avait à nouveau coupé le monde en deu La our résoudre le problème, il faut commencer raison en est simple pour envoer par réfléchir au raisons qui font que l’ran soldats américains au oenrient, il fallait est si fortement opposé au monde occiden trouver un motif asse solide et donc parvenir tal n partant de ce tpe de questions, il a à persuader l’opinion que les «tatsvoous» peutêtre un moen d’ouvrir le dialoue Université de Genève
aitsmarquants 19 août 1989 >n Pologne, te Moe een le ee e e goeneen non one en oe e l’ e l fin e l eone ee onle 23 octobre 1989 >Aè l olon P ole oe ongo, l Réle ole e h onge een l Réle e honge 9 novembre 1989 >Aè e ene ’gon n l’enele , üne o, ee Polo e Réle éoe llene RDA, nnone lo ’ne onéene e ee e o le oen e l RDA e en e le A n onle l ene n ee ee o ene en ge, l onne l éone ne: «Po n e e e, el ene en ge… ’e nenn, ée en» De noe Belno n ee élon en e à l éléon e en lo e le oe onèe Déé, le geonèe en e oee n le « e l one», ’eone è 8 n ’eene 16 novembre 1989 >Dé e l «Réo lon e elo» en téoloe e 1 éee, le ee goeneen non one e oé Alene De e él à l êe Pleen le 8 éee e lenen, vál hel e él éen e l Réle e o n ’ne goe e ng éé eée 25 décembre 1989 >n Rone, ole cee e on éoe on eéé e à n oè eé ené n nl oolé e ge e le éolle on ée le o êe à l éléon 11 février 1990 >éon e elon Mnel è nge n ’eon neen n le on ne 2 août 1990 >A ee n, é e l’non koeï l’i n e ee l’oéon e enée 17 janvier 1991 >Dé e l’oéon «teêe ée», én ne ol on e , oen l’ u, o lée le koeï 30 juin 1991 >Aolon ége ’Ae en Ae 12 juillet 1991 > Blge e oe ’ne noelle conon one l’n on e oe ééene ole
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