Soirée électorale du 7 mai dernier. Je suis devant ma télé, comme beaucoup de Français. J'ai lu quelques jours après que la retransmission télé a duré plus de sept heures ! Ce soir-là, les motards de presse trimballent leurs caméramen, photographes ou correspondants de radios, de Tulle à Brive puis de l'aéroport du Bourget à la place de la Bastille, où François Hollande, le président élu, vient célébrer cette soirée historique... À tel point qu'à un moment, un motard de France 2 se retrouve par terre dans Paris... Ces motards, devenus des acteurs à part entière d'un show médiatique qui doit tenir le téléspectateur en haleine, pour qu'il ne zappe surtout pas, qu'il reste en courant continu sur la chaîne... C'est alors la surenchère avec ces reporters amassés devant des portes closes, attendant que l'un ou l'autre des deux candidats mettent le nez à la porte... Comme tout le monde, ce soir-là, et en dehors de toute considération politique, j'ai regardé tout ça en diagonale, amusée et parfois consternée par ce cirque un peu vain... qui, si je me souviens bien, a eu lieu pour la première fois au soir de l'élection de Jacques Chirac en 1995. Depuis, les présidents de la République française sont suivis comme des rock stars le soir du grand soir... (Julie E. Paris 75)
Effectivement, y avait du monde autour du cortège présidentiel au soir du 7 mai... Un joli paquet de motos entourant la voiture de François Hollande, et une petite gamelle dans Paris d'un motard de France 2. Il faut dire que les officiers de sécurité, à juste titre, ne sont pas tendres avec ceux qui collent d'un peu trop près la voiture présidentielle... Et tous les ans, ces mêmes motards de presse réalisent des prouesses dans les descentes de cols de montagne sur le Tour de France, en dépit d'un passager remuant et alourdis par un barda qui en font un équipage pachydermique... Une corporation d'acrobates qui, finalement, part rarement à la faute...