La lecture à portée de main
Ces contrats d'assurance-vie sont gérés par l'assureur qui investit majoritairement les fonds disponibles sur le marché des obligations (lire l'article sur les obligations dans la rubrique : «L'investissement boursier») et à la marge sur le marché de l'immobilier. Le rendement suit donc avant tout les taux obligataires et sont ainsi très peu exposés aux aléas de la Bourse.
L'autre raison poussant à définir ce contrat comme sans risque, c'est la double garantie dont il bénéficie. Ainsi, comme le précise la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA), ils peuvent se targuer : - d'un rendement minimal garanti, « dont le montant ne peut légalement dépasser un plafond fixé par le Code des assurances », et une participation aux bénéfices ; - d'un « effet cliquet qui permet au souscripteur de conserver définitivement les intérêts annuels crédités sur le contrat ». En bref : les intérêts générés chaque année sont définitivement acquis.
Seul risque pesant sur les fonds en euros : la faillite de la compagnie d'assurances. Très improbable...
Pour quelle rémunération ?
Au début des années 2000, l'assurancevie était très attractive avec des taux d'intérêt frôlant les 6%. Une époque totalement révolue puisque les taux actuels dépassent timidement les 3%. Par ailleurs, les prélèvements sociaux (qui viennent de passer de 13,5 à 15,5%), payés annuellement, concernent ces fonds en euros. Le rendement réel des contrats d'assurance-vie en euros se situe ainsi aujourd'hui plutôt entre 2,7 et 3%.
Au terme d'un contrat en euros, vous pouvez transformer celui-ci en assurance-vie multisupports sans perdre votre antériorité fiscale, mais à certaines conditions : - 20% au minimum de votre assurance-vie multisupports doit être investi sur des actifs à risque (unités de compte) ; - la totalité du capital doit être transférée ; - vous ne pouvez transférer le contrat vers un 2nd établissement financier.