" J'ai franchi un palier"

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03 mai 2011

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" J'ai franchi un palier" "Sur le Circuit de la Sarthe, j'ai eu le plaisir d'être un peu le régional de la course.

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" J'ai franchi un palier"

"Sur le Circuit de la Sarthe, j'ai eu le plaisir d'être un peu le régional de la course. On est passés sur mes routes d'entraînement et même dans mon village, je connaissais donc parfaitement le parcours. L'arrivée de l'avant-dernière étape se tenait à 6-7 kilomètres de chez moi. J'ai ensuite disputé ma première épreuve World Tour : le Tour de Catalogne. C'est vraiment au-dessus de tout ce que j'ai connu jusqu'à présent. Il y avait les meilleurs coureurs mondiaux (Contador, Basso, Leipheimer, Evans...), c'est d'ailleurs impressionnant de les côtoyer. Ça roule très vite et ce n'est pas évident de prendre les échappées. Quand ça visse, que ce soit en début d'étape ou dans le final, c'est impressionnant. Lors des trois dernières étapes, l'échappée mettait quasiment 80 kilomètres avant de se former. J'ai essayé de m'y glisser, mais après je n'avais plus qu'une cartouche pour l'étape. Pour un jeune comme moi, ce sont des courses intéressantes à courir de par le niveau et la durée (une semaine). On apprend on progresse beaucoup, notamment physiquement. Ça me sera utile pour suite.

Au final, je suis content de ma course. J'ai réussi à frotter pour aider Samuel Dumoulin lors des arrivées au sprint (il a gagné deux étapes) alors que ce n'est pas trop mon truc. J'ai franchi un palier à ce niveau-là. Les dirigeants étaient satisfaits de mon travail. J'espère que ça va me lancer pour suite de la saison. Dans une ascension comme Andorre (89ème), je manque encore de force, de placement au pied où ça frotte autant que sur une arrivée au sprint. Je me suis accroché au maximum, et quand j'ai sauté, ne restait plus que 60 coureurs, mais on était encore à plus de 20 kilomètres de l'arrivée. J'ai pu voir le chemin qu'il me reste à parcourir pour me hisser au niveau des meilleurs".

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