La lecture à portée de main
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Français
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2011
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres
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2011
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Avez-vous été surpris par votre performance sur la Flèche Wallonne (9ème) ? Pas plus que cela. Et surtout je suis en bien meilleure condition que l'année dernière (il s'était classé 13ème, Ndlr) à la même époque car le Giro approche. Dans la dernière montée, j'étais à côté des meilleurs, j'ai même essayé d'attaquer. Ce résultat me rassure et me donne confiance pour la suite.
Votre début de saison vous a-t-il apporté satisfaction ? Je suis clairement en-dessous de ce que j'ai réalisé l'an dernier avec la FDJ. Mais, à ma décharge, je me suis cassé la main très tôt dans la saison, ce qui m'a complètement stoppé dans mon élan. Si j'avais fait le début de saison à fond, comme à la FDJ, j'aurais connu un creux et je n'aurais pas été performant sur le Giro.
Etes-vous dans les temps en terme de préparation ?
Oui. Il faut être bien fin avril-début mai et pas sur Paris-Nice, et c'est mon cas. Finalement, ma main cassée a peut-être été un mal pour un bien en repoussant mon pic de forme.
Que vous inspire le parcours du Tour d'Italie ? Il est très très difficile, terriblement usant. Et encore davantage pour les grimpeurs et ceux qui visent le général car il faudra être à l'avant tous les jours. Il va y avoir des surprises, mais aussi des choses à faire pour ceux qui auront les jambes.
A quoi ressemblerait un Giro réussi ?
Une place dans le top 10 et pourquoi pas une victoire d'étape en prime.
Vous vous comportez plutôt bien en 3ème semaine. Et celle du Giro s'annonce dantesque ! Elle va être horrible. Je pense qu'il y aura beaucoup de coureurs fatigués. Surtout ceux qui ont fait le début de saison.
Avez-vous ciblé une étape en particulier ? Visant le général, je n'en ai pas vraiment coché une. Même si celle arrivant à San Pellegrino Terme (18ème étape, jeudi 26 mai, Ndlr) me plaît bien. C'est là que ma femme habite, je connais donc très bien les routes. Ensuite, il y en a quelques-unes en montagne qui sont intéressantes. Si je suis décroché au général, j'essaierai d'en gagner une.
Avez-vous effectué des reconnaissances ? Entre Liège-Bastogne-Liège et le départ, j'ai reconnu la 19ème étape (Bergame-Macugnana, vendredi 27 mai, Ndlr).
Depuis votre arrivée chez Garmin-Cervélo, qu'estce qui a changé dans votre approche des courses ? Il y a un tas de gros leaders. Pour un coureur comme moi, c'est intéressant. A la FDJ, j'aurais eu plus de pression sur des courses comme Paris-Nice qui n'étaient pas forcément des objectifs. Chez Garmin, on me laisse tranquille parce qu'on a des coureurs capables de jouer la gagne sur tous les terrains. Le principal avantage d'évoluer dans ce genre d'équipe, c'est qu'il est plus facile de se gérer.
Comment qualifieriez-vous l'entraînement par rapport à ce que vous avez connu en France ? Estil plus professionnel comme on l'entend parfois ? Ce n'est pas plus professionnel qu'au Crédit Agricole ou à la FDJ. La différence, c'est que le budget est plus important, donc les moyens aussi. Ça se ressent surtout en dehors de la course, au niveau du staff et de l'encadrement. Il y a plus de monde autour de nous.
Avez-vous le sentiment d'avoir franchi un palier au niveau physique ? Je pense. Sur la Flèche, j'étais un cran voire deux au-dessus de l'année dernière. Je fais 13ème en 2010, mais j'avais souffert dans toutes les côtes. Cette année, j'en ai juste bavé dans le Mur de Huy. C'est révélateur, j'ai passé un cap important.
"J'ai passé un cap important"