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L’Humanité des débats.Jeunes et retraites 23/09/2010 Louis Chauvel « Les problèmes de la jeunesse sont devant nous et non derrière nous » Par Louis Chauvel, sociologue, professeur à l’institut d’études politiques de Paris (*)Les jeunes et les retraites : une mobilisation logique ?Le gouvernement accuse la gauche de manipuler la jeunesse. Comment analysez-vous ce discours?
Louis Chauvel. Dire que la jeunesse est manipulée me paraît un peu simpliste. La réalité, c’est que la jeunesse est marquée aujourd’hui par un très fort ressentiment, un sentiment d’injustice que l’on a vu monter en particulier ces deux dernières années, avec la crise financière et économique. En décembre 2009, nous avons atteint un taux de chômage des jeunes historique. Depuis, ce taux a reculé d’un quart de point. Mais nous restons à un niveau inédit. La jeunesse est dans le ressentiment car les promesses de retour au plein-emploi, faites au long des vingt dernières années, n’ont pas été tenues. Nous sommes en 2010 et nous constatons que, par exemple, la crise du logement pour les jeunes d’aujourd’hui rappelle la situation catastrophique des années 1950!
Mais comment qualifieriez-vous le rapport de la droite à la jeunesse? La droite a-t-elle peur des jeunes?
Louis Chauvel. Il y a une diversité de points de vue à droite. Le ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse, affirme qu’il n’y a pas de «génération sacrifiée » dans ce pays. C’est un déni de réalité inquiétant, vu les taux de chômage actuelschez les jeunes. Mais il y a d’autres voix à droite. Rama Yade, notamment, semble davantage consciente des difficultés des jeunes générations, mais pas seulement de celles issues de l’immigration. Quoi qu’il en soit, les politiques de la jeunesse menées dans ce pays depuis vingt-cinq ans,y compris par les socialistes avecles emplois-jeunes, sont très en deçà de la gravité de la situation. La priorité numéro un dans notre pays, c’est le retour au plein-emploi. La priorité numéro deux, c’est l’intégration dans de bonnes conditions des jeunes générations dans le travail. La retraite doit venir après.
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