La logique de l'alternance

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La logique de l’alternanceElle devrait conduire la gauche aux affaires, en mai 2012.
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13 février 2012

Langue

Français

La logique de l’alternance
Elle devrait conduire la gauche aux affaires, en mai 2012. Mais on sait qu’en politique, la
logique n’a qu’une place réduite et le balancier de l’histoire ne s’orientera dans cette
direction, en présence d’un Président qui concourt pour un nouveau mandat, qu’après un
examen attentif de sa gouvernance, de sa personnalité, de son image, de son bilan, de son
projet et sans omettre de tenir compte aussi de la stratégie adoptée pour l’emporter, de la
crise, des reports de voix, tous facteurs déterminants et qui font l’élection.
Tout d’abord et dans le sens de l’alternance, un Président trop audacieux, trop impliqué,
insuffisamment distancié, peu soucieux des effets engendrés par des annonces prématurées,
inopportunes, décalées ou irréalisables, prises dans l’urgence, pour la satisfaction de l’instant,
sans le temps de la réflexion ni celui de l’expertise, sans souci du lendemain, qui s’oublient ou
qui disparaissent, avec en toile de fond, une surexposition inappropriée de son image, qui
exaspère ses opposants, inquiète ses partisans, et le décrédibilise,
S’y ajoute un bilan, quelle que soit sa qualité, qui ne suscite qu’indifférence, parce qu’il fait
nécessairement référence au passé, un projet, si ambitieux soit-il, qui voit sa sincérité mise en
doute, venant après cinq années d’exercice du pouvoir, une stratégie de temporisation, qui fut
fatale à tous ceux des gouvernants-candidats, qui avaient
pu croire, par une inouïe
présomption autant que par paresse, qu’ils pouvaient faire l’économie de la campagne, une
crise, portée au rang d’espérance présidentielle, qui sera de nul effet sur un électorat qui ne
voit de solution ni dans l’expérience, ni dans la compétence, mais dans le seul règlement
d’une dette, devenue insupportable pour tous.
S’y ajoute encore, un examen des reports de voix, qui se présentent en « perspective
négative », tant en ce qui concerne les électeurs Front National, qui firent la dernière élection,
qu’en ce qui concerne les électeurs centristes, qui ne trouvèrent rien à y redire et qui
s’orientent désormais, plus par opposition que par conviction vers la social-démocratie
proposée par François HOLLANDE.
Et pendant ce temps, il y a ceux qui guettent le moindre signe, si infime soit-il, qui leur
permettrait d’espérer voir s’inverser le cours des choses, c'est-à-dire de l’Histoire, ou que
puisse au moins être entravée, ne serait-ce qu’une fois encore, cette insistante logique de
l’alternance, mais qui semble cette fois-ci ne point vouloir en démordre.
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