étude boubekeur mise en page
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L’impact de l’évolution de l’Islam politique sur la cohésion nationale en Algérie | Amel Boubekeur L’IMPACT DE L’EVOLUTION DE L’ISLAM POLITIQUE SUR LA COHESION NATIONALE EN ALGERIE 1Amel Boubekeur ABSTRACT............................................................................................................ 2 Introduction ......................................................................................................... 4 21. Une politisation conflictuelle : de l'association religieuse au parti..................…....6 2. Les partis islamistes: entre cooptation et opposition…………………………..……8 3. L'islam politique et l'Etat rentier…………………………………………………….12 4. Politique étrangère et relation avec l'Europe………………………………………14 5. L'effondrement du cadre du parti et la crise des élections présidentielles de 2009……………………………………………………………………………………..19 6. Terrorisme, repentance et réintégration politique de l'ex-FIS………………….....21 7. Ad-da'wa Salafiyya: une alternative politique au parti islamiste?........................23 Conclusion et suggestions d'action……………………………………………………25 1 Amel Boubekeur est chercheur à l’EHESS et l’ENS, Paris ainsi qu’au Carnegie Middle East Center où elle dirige le « Arab Maghreb project ». Cet article est basé sur de nombreuses interviews et recherches de terrain réalisées en Algérie de 2006 à 2009.2 L’expression est empruntée à Myriam ...
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1 q ’uniisraenuaC Middgie ast le Eo retneC ùmAleB uobekeur est chercruehl à EHE’e SSl’t S,ENar P ais elle dirige le A«rab Maghreb proj e»c.t Cet article est basé sur de nombreusrveise iwnst eet recherches de terrain réalisées en Algérie de 2006 à 2009. 2 due qumi :rF ud ecalsI tnoesn emt unpre tée’Lerpxoissda, « La naissan àyMirmaA tïA-uo Suanleut politisation conflictu e»ll, eCritique Internationale n°30, ja-nmvairesr 200 6.
ABSTRAC.T...............................................................................................2 Introductio.n............................................................................................4 1. Une politisation conflict2u:edlle6 .... au eusei...part..........….....ligin reatiosoci'lsa 2. Les partis islamistes: entre cooptation eitio…………………….……. …8ppso…n 3. L'islam politique et l'Etant 21.…………………………r ……………………er……ei 4. Politique étrangère et relation auvreocp l'eE………………………………………14 5. L'effondrement du cadre du parti et la crise des élections présidentielles de 2009……………………………………………………………………………………..19 6. Terrorisme, repentance et réintégration poli tl'ieqxu-FeI Sd…e……………….....2 1 7. Ad-da'wa Salafiyya: une alternative politique aua pmaisrts.l......e.?.....i. i.2. 3........ Conclusion et suggestions d'action……………………………………………25
L’IMPACT DE L’EVOLUTION DE L’ISLAM POLITIQUE SUR LA COHESION NATIONALE EN ALGERIE Amel Boubeke1 ur
L'Algérie de demain: Relever les défis pour lg’avgennei r ABSTRACT L’auteur tente dans cet opuscule une analyse de l’islamriiesnm àe tarevsrlg é une perspective dynamique qui lui permet d’éviter deux écueils qu’elle défini ainsi: - ‘le premier serait de comprendre l’islam politique comme une révolution permanente dont les leaders ne pourraient se détacher, le cadre du parti n’étant qu’accessoire à la promotion de l’idéologie. Longtemps tourné vers l’instauration d’un État islamique, la reformulation de l’idéologie des partis islamistes algériens s’est opérée à partir des leçons tirées de l’éu-chec du mo vement islamiste de type lurtéivoonnaire (FIS) et des tentatives dee -soulèv ments armés (AIS, GIA, GSPC…) mais également à partir des difpf-érentes o portunités structurelles offertes par l’Etat dans le champ politique lors d’échéances électorales. Les islamistes algériens n’ast enirpuj aupliuh’druo à une quelconque réuvtoilon islamique, ni au terme d’un processus électoral ni à la suite d’un processus révolutionnaire violent. Ne pas tenir cao-mpte du c ractère évolutif de l’islam politique, c’est risquer de figer les isléa-mistes alg riensdans des postures qui ne sont plus forcément les leurs. Par conséquent, il n’y a pas d’essence islamiste. L’islamisme algérien est le résou-ltat d’un pr cessus d’ouverture ou de fermeture du champ politique et la pertinence du cadre du parti doit être cosme prdie façon évolutive et en relation avec la place qui est donnée par l’Etat à l’opposition islamiste’. -‘Le second écueil serait de saisir ces formations islamistes comme des parti religieux. Même si l’islam reste central dans leur idéologise , nceti pario-sd vent plus être considérés comme des partis religieux où sereamite rnét gulièr affirmée la primauté de la religion sur les questions politiquietiso. nLse s pos religieuses sont moins prégnantes lorsque sont en jeu desirêté ptstol ueisq,n économiquees t diplomatiques. Paradoxalement, ces partis nqduiiq urent ve leur référence islamique sont des acteurs de la sécularisation die- la vie polit que et de la société algérienne. Leur dogmatisme a laissé la placa-e au pragm tisme et à la recherche du conselnss ousn.t fonIintégré dans leur mode dce-tionnement, dans leur discours, tout l’appareillage idéologique de n’importe quel parti politique, jusqu’à devenir, comme pour le MSP, un parti d’appareil qui selon son responsable Aboujerra Soltani espère arprriévseidr eàn lcae ’ . Après une analyse fouillée, l’auteur conclut à la faible résonance des partis isalmistes auprès de la population algé ;r iecensn epartis payant le prix de leur cooptation par l’Etat. Elle s’interroge ensuite pour savoni-r s’il y a e core une lpace dans le champ politique algérien pour des mouvea-ments isl mistes confrontés à un jeu politique sans ictioonstet cn ét uq:eta emp - ‘chez les partisans de la da’wa salafiyya, la peur de la fitna (division entre croyants) et le désintérêt pnoeu r oupposition politique perdue d’avance, ne 2
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L’impact de l’évolution de l’Islam politique sur la cohésion nationale en Algérie|Amel Boubekeur
laissent d’autre choix qu’une soumission à l’Etat à travers une critique acerbe du FIS et de la olveince djihadi. En laissant se développer ce mouvement, l’Etat a trouvé un soutien de taille à sa politiquoe ndcieli artéicon et a ei-nd gué ponctuellement la radicalisation politique d’un is-loarmth oudltoraxe. Cependant, la radicalité religieuse dont la salafiyrytae ueset, peon rejetant les valeurs majoritaires de la société et toute perspectivem dmeu nvei e co avecle reste de la population, pourrait s’avérer problématique dans l’avenir, notamment si les conditions de vie de la jeunesse ne s’améliori-ent pas rap dement ’; - ‘pour l’islamisme du FIS, la figure de l’Etat comme principal détenteur du pouvoir reste plums piortante que jamais. Le FIS a compris que s’ile -veut rev nir sur la scène politique, il doit abandonner ses référenètces obsoll à atE’ t islamique et entamer un travail d’alliance avec les élintteess .d iCrieg teravail d’alliance a été effectué à tr al’vaecrcseptation de la concorde civile sp-our e pérer une réintégration sur la scène politique et était observablée- lors du d roulement des dernières élections législatives. Il n’est pas à exclure que les anciens membres et activistes du FIS ainsi queslat sabmisede laid ’aaw salafiyya souhaiteront jouer un rôle important lors des procitoiahne sl ése (législatives et) présidentielles …, posant de façon inédite la question de la pertinence des limites instaurées jusqu’ici entre partis islamisteés- et partis s culiers, partis islamistesa lilséégs et partis islamistes interdits, ou encore entre le cadre du parti (hizb) et celui duuv emoent (haraka)’.
