Elections primaires que la meilleure perde.

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Le vainqueur des élections primaires du parti socialiste, est-il celui qui a le plus de chance de l'emporter lors de la confrontation finale ?
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17 septembre 2011

Langue

Français

Le billet d’Eric SEYDOUX
Elections primaires, que la meilleure perde.
Si les urnes socialistes venaient à confirmer les sondages, et si par conséquent François
HOLLANDE gagnait les élections primaires, serait-il pour autant le candidat le mieux à
même de l’emporter dans la confrontation présidentielle ?
Des élections primaires limitées aux adhérents du parti avec une condition d’ancienneté, ou
sans une telle condition, ou élargies aux sympathisants, avec pour condition d’adhérer à une
profession de foi, ou sans aucune condition, donneront, selon la base électorale choisie, des
résultats totalement différents.
On observe en effet que dans ce type de procédure, le choix de l’électeur est souvent
déterminé par son degré de maturité politique.
Les militants les plus aguerris iront vers un vote fondé sur l’objectif de gagner l’élection pour
laquelle cette procédure a été organisée, l’élection présidentielle.
Les sympathisants, en revanche, auront tendance à aller vers un vote de conviction quand il ne
sera pas de cœur. Ils auront tendance à faire prévaloir l’orthodoxie sur la stratégie.
Un corps électoral élargi aurait donné ROCARD pour l’élection de 1981, sans qu’il soit sûr
qu’il aurait été le plus qualifié pour battre GISCARD, de même qu’en 1995 on a assisté à la
désagrégation d’un BALLADUR, qui aurait certainement été plébiscité par les sympathisants
de droite, alors que les militants du RPR soutenaient CHIRAC.
François HOLLANDE, vainqueur de tous les sondages, est situé bien en deçà de Ségolène
ROYAL pour l’image présidentielle, le charisme, l’expérience dans l’exercice de
responsabilités nationales, qui sont des conditions essentielles pour l’emporter.
L’exercice de fonctions ministérielles et sa qualification en 2007 pour le second tour de
l’élection majeure, ont donné à Ségolène ROYAL une aura et une légitimité indiscutable pour
occuper l’emploi.
Il est acquis en France que l’on ne sort pas un candidat à la présidentielle d’un chapeau et
qu’objectivement, l’ancienne ministre de François MITTERAND, dispose de plus d’éléments
que les autres candidats socialistes pour l’emporter lors de la confrontation finale.
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