Projet SOL – Clefs pour SOL. E2i ■ Mai 2006 / LB page 1. SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF ...
Pour une monnaie complémentaire facilitatrice déchanges
DES CLEFS POUR SOL
Doù vient cette idée, où va ce projet ?
Tout commençait pourtant bien
Pour dépasser le stade du troc, la monnaie fut inventée, il y a fort longtemps. Cetteinvention permet de dépasser léchange de biens ou de services entre deux personnes. Grâce à la monnaie, de nouveaux horizons souvrent :les réseaux déchanges sélargissent et linterface monnaie permet léchange de biens et services ayant des valeurs appréciées comme différentes. Nous mettons ici en évidencedeux fonctions de la monnaie : la facilitation des échanges et lunité de compte.
En réalité,il faut parler de monnaies au plurielet non de monnaie unique ou de monnaies nationales. Quand la monnaie fut inventée, les états nations nexistaient pas. Les monnaies sont mises en place au sein de groupes, de collectifs qui dabord se font confiance dans leurs échanges et qui font confiance à loutil monnaie comme facilitateur. Les monnaies mises en place reposent ainsi avant tout sur la confiance que leur accordent les groupes qui les mettent en place.
Linvention de la monnaie, la mise en place des monnaies, constitue une avancée considérable pour le développement des échanges et du commerce.Du fait de la confiance nécessaire au bon fonctionnement du système, les monnaies sont aussi des symboles dappartenance à des réseaux, à des collectifs. A côté des fonctions facilitation des échanges » et unité de compte », il y a donc aussi la fonction dappartenance à un réseau, à un circuit déchanges. Tout avait donc bien commencé et tout serait donc pour le mieux si loutil monnaie navait été détourné de ses objets premiers.
Coordination du projet pour le Nord-Pas de Calais E2i – 24 place du Maréchal Leclerc 59000 Lille Tél : 03 20 17 52 52 Mail :lbelval@e2i.coopousdelebarre@e2i.coop
Projet SOL – Clefs pour SOLE2iMai 2006 / LBpage 1 SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2
Comment la monnaie devient money ?
Si lémission de monnaies par un groupe facilite les échanges, on peut aussi les charger dautres références. Lémission de monnaie peut aussi flatter lego de lémetteur, renforcer son importance.La monnaie devient ainsi un enjeu de pouvoir. Nouspassons de la sphère des échanges sociaux à la sphère du politique. La naissance du Franc fournit une bonne illustration. Le Franc est né en 1360, en pleine guerre de cent ans sur décision du roi Jean II dit le Bon, libéré après 4 années de captivité. La création du Franc est un message au ère peuple, franc signifiant alors libre. La 1république va reprendre le Franc comme flambeau en 1795 et celui-ci deviendra réellement monnaie nationale.
Que la monnaie émise, le soit en métal précieux et garantie par un roi ou une association de marchands et on comprend bien quun autre cap va être franchi: la monnaie comportant le plus dor ou dargent et la mieux garantie va peser plus que dautres monnaies, elle va être perçue comme ayant plus de valeur, du moins cest ce que lon fera croire.Nous passons ainsi de la monnaie vecteur déchanges, currency, à la monnaie élément de richesse, la monnaie-valeur, money.
La monnaie devient ainsi lobjet denjeux de pouvoir à travers sa garantie et son émission et lobjet dappropriation de richesses. A partir de ce moment, la richesse va se compter... Ceci ne date pas dhier puisque lidée de frapper des pièces en métal précieux est née autour de la mer Egée vers 650 ans avant JC. Depuis ce temps, la monnaie est de moins en moins utilisée comme currency » et de plus en plus comme money ».
Laccumulation de monnaie (money) comme élément de richesse se concrétise et se trouve amplifiée par le système de prêt avec intérêt.Les banques, en prêtant avec intérêt, prélèvent un équivalent monnaie sur des biens et services non encore produits. La croissance devient indispensable avant même que lon puisse s ‘interroger sur son utilité et son contenu.Le dogme de lobligation de croissance, quel que soit le contenu de cette dernière, simpose. Largentappelle largent, le processus daccumulation se met en œuvre. Progressivement léconomie réelle, celle des échanges de biens et de services, va se trouver déconnecter de léconomie financière, celle de laccumulation de la “money”.
Et le système semballe
Aujourdhui les monnaies officielles, le dollar, leuro, le yen, et dautres, la livre sterling, le franc suisse remplissent donc plusieurs fonctions: la facilitation des échanges (la monnaie au sens de currency), lunité de compte, le symbole de la richesse (la monnaie au sens de money), le pouvoir.
La primauté prise par le symbole de richesse sur les échanges et lassimilation de la monnaie (money) à la richesse nous entraîne aujourdhui dans une vision déformée et ubuesque du monde et de lhumanité : nexiste, nest, que celui qui a.Lamoney ».richesse sexprime nécessairement à travers la Toute compilation des échanges monétaires va donner naissance à un nouveau dieu : le P.I.B. ou produit intérieur brut. Le problème, et de taille, est que cet indicateur est loin dêtre incontestable.
Ainsila diminution du nombre des accidents de la route, des tués et blessés, est elle une très mauvaise nouvelle pour le Produit Intérieur Brut, nouveau veau dor de nos sociétés. Par exemple, moins daccidents égal moins de blessés égal moins de soins; moins de tués égal moins dobsèques; moins daccidents égal moins de frais dassurance et de réparation des véhicules, etc. Et oui, moins daccidents égal moins de PIB et donc un manque à gagner pour le taux de croissance.
Inversement, le paradoxe de lErika illustre bien labsurdité de léquation échange monétaire égal richesse comptabilisée dans le PIB. Ainsi,beaucoup de pollution égal beaucoup de frais de dépollution égal bonne nouvelle pour le PIB ! Quant aux bénévoles, les premiers à se mobiliser pour la dépollution, leur activité nest pas comptabilisée, leur engagement na pas de valeur, ils ne sont pas comptabilisés: trouvez lerreur
De plus en plus fort, de plus en plus fou : les échanges financiers en une journée représentent aujourdhui plus de biens et de services réels échangeables sur toute une année.Le virtuel dépasse la réalité, nous sommes en
Projet SOL – Clefs pour SOLE2ipage 2Mai 2006 / LB SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2
pleine fiction Pour réaliser cet exploit, la monnaie, devenue money », a été confisquée par quelques acteurs qui jouent maintenant dans un autre monde, que le monde réel, des échanges humains, sociaux, économiques.
Alors que faire ?
Face à une machine qui semballe, il convient de redonner la parole aux citoyens dans leur diversité.Une certaine vision aujourdhui dominante du monde et de la vie tend à accréditer lidée que léconomie et la finance symbolisée par le P.I.B. sont lalpha et loméga de la vie des hommes, que ceux-ci sont soumis aux lois universelles et intangibles de léconomie, au même titre que les lois de la physique (notons au passage que les physiciens sont souvent bien moins péremptoires dans leurs discours que certains économistes).
Cette vision du monde est fausse. Les individus nont pas à être au service dune économie mythifiée, léconomie nest pas une fin en soi, il convient de la replacer au rang de moyen. Affirmer ceci, cest affirmer que nos valeurs ne sont pas côtées en bourse et cest affirmer une autre vision du monde.Il nexiste pas de frontière nette entre laction collective, lorganisation de la vie publique, la politique, les rapports sociaux, et les échanges économiques.cela forme un ensemble complexe et mouvant que lon appréhende par Tout lune ou lautre face.
Cest à partir de positionnements de ce type, que des citoyens, des groupes, des individus ont décidé de réinvestir le champ des échanges de biens, de services, de gestes dentraide et mettent en place des monnaies complémentaires, des systèmes déchange complémentaires aux monnaies officielles.
Ainsi naquit SOL
Il nexiste pas de définition des monnaies complémentaires ou sociales. Par commodité,nous appelons monnaies complémentaires tout système permettant de réorienter les échanges vers des consommations utiles socialement et écologiquement, ceci au niveau individuel et au niveau collectif. Les monnaies complémentaires ont pour ambition de remettre la monnaie dans sa fonction facilitatrice déchanges, de questionner la signification de ce qui est échangé et consommé et de favoriser la réappropriation du contrôle de la monnaie par les membres du réseau déchanges. SOL naît de cette idée et de quelques constats : •La réappropriation de la monnaie par ses utilisateursne se décrète pas, elle se construit. •Le questionnement de lutilité sociale des biens et services échangés conduitnaturellement à considérer comme ayant de la valeur, des gestes qui nen ont pas dans le système déchange officiel. SOL doit donc couvrir des échanges marchands, des biens et des services et des gestes dentraide. Autrement dit,SOL se situe entre lEuro et le don. •Laction publique, les politiques socialesà linitiative de collectivités locales, de lEtat ou dacteurs privés, mutuelles, comités dentreprise, etc ne sont pas étrangères aux échanges sociaux et échanges de biens et services.Pour signifier cette proximité, il est donc nécessaire détablir un pont entre politiques sociales et échanges marchands et non marchands. • Léconomiesociale et solidaire dans sa diversité, ses contradictions mais aussi son poids, 10 % à 13 % du nombre dentreprises et du nombre demplois, constitue une base dappui significative à un projet comme SOL. Affichant des valeurs de solidarité, de démocratie et dutilité sociétale,léconomie sociale et solidaire est naturellement le socle de SOL. • SOLdans sa dimension réseau dappartenance, réseau où les utilisateurs ont droit et devoir de parole, peut contribuer à rendre lisible ce vaste ensemble de léconomie sociale et solidaire encore trop prompt à mettre en avant ses différences et ses débats que sa spécificité face à la vision dominante de léconomie.SOL vise ainsi à renforcer la lisibilité de léconomie sociale et solidaire.
Projet SOL – Clefs pour SOLE2iMai 2006 / LBpage 3 SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2
Ainsi est né SOL. Constats et hypothèses étant formulés,les contours de SOL en découlent : •Une monnaie complémentaire mise en place dans un cadre expérimental fournipar un projet européenEQUAL 2. Il sagit bien de construire avec les acteurs. •Une monnaie complémentaire ancrée dans léconomie sociale et solidaire etpermettant ainsi, par limportance de celle-ci, dacquérir rapidement de la lisibilité auprès du grand public. •Une monnaie sociale contribuant à rendre lisible léconomie sociale et solidaire. • Unemonnaie complémentaire permettant à ses utilisateurs, individus ou personnes morales, deposer la question de lutilité sociale et écologique des biens, services et gestes dentraide échangés grâce à SOL. •Une monnaie complémentaire dématérialisée, sur support électronique, carte à puce et Internet, afin dapporter la souplesse nécessaire à la démarche expérimentale de mise en œuvre de SOL et permettant de bénéficier de lefficacité des moyens modernes de communication. • Unemonnaie complémentaire couvranttrois volets déchange: la coopération entre entreprises de léconomie sociale et solidaire, lengagement dans des activités dentraide, les politiques sociales à travers une monnaie affectée.
SOL : Partenariat et expérimentation
SOL est un projet national, initié notamment par la coopérative », les mutuellesChèque Déjeuner dassurance MACIF et MAIF et le Crédit Coopératif. Patrick Viveret, auteur en particulier de reconsidérer la richesse » est linspirateur théorique de cette démarche.Expérimenté en Bretagne, sur Rennes et Canhaix,en Ile de France, sur Fontenay aux Roses et une partie de Paris etdans le Nord Pas de Calais, sur Lille – Hellemmes – Lomme dans un premier temps,SOL vise à fédérer lensemble des acteurs se reconnaissant dans les valeurs dentraide, de solidarité, dutilité sociale et écologique.
Lambition de SOL est de contribuer au vivre ensemble» parla reconnaissance de lapport de chacun, individu, association ou entreprise de léconomie sociale et solidaire, à la richesse collective.
Dans lœuvre commune de construction de SOL, la démarche adoptée est aussi importante que lobjectif visé. Plusieurs impératifs simposent par ailleurs à nous : -conjuguer réflexion et concrétisation ; -articuler discussion collective et mise en œuvre opérationnelle ; -coupler confrontation didée et construction de circuits déchanges.
Les composants de SOL
Lidée est de réunir sur un même support – support électronique, carte à puce – les unités de compte sol (points SOL) acquis dans différents circuits déchange interconnectés, et de mettre en place des mécanismes de solidarité entre les différents acteurs.
1 L eS OL co o p é r a t i o n»
Les porteurs de la carte SOL acquièrent des points SOL coopération »lors de leurs achats en euro dans les structures de léconomie sociale et solidaire adhérant au réseau SOL.Ces points sont acquis en échange de leur comportement de consommacteurs ».En effet, par le fait de choisir des produits et des services issus de léconomie sociale et solidaire, ils mettent en valeur la plus-value éthique, sociale, écologique des activités développées au sein de ce secteur. 1 Daprès Célina Whitaker et Pascale Delille – Le projet SOL pour retrouver le sens des valeurs. Célina Whitaker est la coordinatrice nationale du pojet SOL. Pascale Delille est consultante en économie sociale et solidaire pour lassociation Synsol. Projet SOL – Clefs pour SOLE2iMai 2006 / LBpage 4 SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2
Ces points peuvent en retour être utilisés dans lensemble des entreprises et des structures adhérentes et pour laccès aux services publics que les collectivités territoriales parties prenantes dans ce projet choisissent dintégrer au réseau SOL.
Si lamorçage de ce circuit est prévu par une contrepartie en euro, sa non-convertibilité immédiate permet que le SOL circule plus longtemps, fasse plusieurs boucles dans le circuit. Il devient alors véritablement une monnaie complémentaire, permettant de valoriser certains comportements de consommateurs, citoyens, producteur et daugmenter les capacités déchange de ces acteurs.
2 L eS OL en g a g e m e n t»
Le SOL se constitue sous cette forme comme élement structurant déchanges non monétaires, voire non solvables, en visant à répondre à des besoins sociaux.SOLs engagement » sont acquis en échange Les du temps consacré à des activités définies collectivement et répondant à un besoin exprimé, valorisant ainsi un engagement citoyen dans ces activités.Le SOL engagement est ainsi une unité de compte permettant les échanges de temps entre des personnes, de manière immédiate ou différée et pour des activités variées.On peut citer – sous forme dinventaire non exhaustif et pour reprendre certains exemples des circuits déchange qui se dessinent sur les territoires dexpérimentation – laccompagnement de personnes âgées et dhandicapés pour une série dactivités leur permettant daméliorer leurs conditions de vie et de sortir de leur isolement, des réponses par léchange aux besoins darticulation des temps de vie pour les femmes seules, des activités permettant de renforcer les liens interculturels, linsertion de certaines populations dans la cité ou la convivialité dans les temps extrascolaires, et encore, une réponse aux problématiques de logement des jeunes.
Par ailleurs, le SOL engagement permettra davoir accès au circuit du SOL coopération (par exemple par des réductions dans les entreprises de léconomie sociale et solidaire et laccès à des services publics déterminés par les collectivités territoriales). Cette dynamique correspond, pour les entreprises et pour les collectivités, à la reconnaissance et à la valorisation de lengagement.
2 L eS OL af fe c t é»
3 Il sagit là dune dynamique déjà fortement présente en France, celle des monnaies affectées;
Les collectivités territoriales, les mutuelles, les comités dentreprises, etc, peuvent distribuer des cartes SOL à des populations ciblées, en les créditant dun certain nombre de points SOL qui permettent de payer en partie ou en totalité laccès à un certain nombre de services. Nous sommes ici dans le cas des politiques publiques menées par les collectivités territoriales ou des politiques sociales mises en œuvre par des acteurs privés pour répondre, par exemple, aux besoins des populations économiquement fragiles.
Le fait dintégrer ces politiques dans le cadre du SOL permet :
- dyassocier des populations dans un cadre plus large. En effet, la carte SOL permet dinsérer cette politique sociale dans un projet plus vaste, qui inclut dautres acteurs et dautres populations. La discrimination engendrée par le simple fait de posséder des chèques sociaux» classiques disparaît. Elle donne par ailleurs, par effet dentraînement, la possibilité à ces personnes de sintégrer aux autres circuits déchange Sol et dy trouver des formes de valorisation de leurs activités.
2 Daprès Célina Whitaker et Pascale Delille – Le projet SOL pour retrouver le sens des valeurs.3 Comme le titre –restaurant, distribué par les entreprises à ses salariés, et affecté à la restauration du déjeuner, ou comme les chèques de services (réseau Chèques de services) distribués par les collectivités territoriales à un certain public et affecté à une utilisation précise. Projet SOL – Clefs pour SOLE2ipage 5Mai 2006 / LB SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2
- dêtreun levier dans le développement du secteur de léconomie sociale et solidaire du territoire concerné, en favorisant ce secteur dans le choix des produits et des services pouvant être réglés en sol ; et, comme pour toute monnaie affectée classique, la collectivité territoriale compétente définit les prestataires agréés. Il sagit ainsi de créer un effet damplification de ces usages multiples en établissant le lien entre eux. La mise en place de ces différents circuits de manière interconnectée permet de consolider une communauté de valeurs autour dactivités et dengagements à utilité écologique et sociale.
La carte SOL
Matériellement, SOL se présente sous la forme dune carte à puce, rassemblant dans trois canaux les différents points SOL acquis dans différents circuits déchange interconnectés. Par ce support unique, nous matérialisons lappartenance des acteurs du réseau SOL à une même communauté de valeurs et nous illustrons les mécanismes de solidarité entre les différents acteurs.
Bientôt sur Lille
Lille est le pôle régional dexpérimentation de SOL avant peut être son extension à dautres territoires de la région. La Ville de Lille soutient le projet auquel sont associés lAPES, la CRES et de nombreux acteurs de léconomie sociale et solidaire.Tout le monde peut participer au chantier qui débouchera sur sa mise en œuvre opérationnelle le premier week end doctobre.
La mise en œuvre du projet est coordonnée par E2i, coopérative de conseil. Lassociation le Pas de Côté » contribue à lanimation coopérative des réunions et des groupes de travail.
Pour tout contact : E2i - Luc Belval ou Sophie Delebarre - 03 20 17 52 52 Mail :lbelval@e2i.coopousdelebarre@e2i.coopProjet SOL – Clefs pour SOLE2ipage 6Mai 2006 / LB SOL est un projet national initié notamment par la coopérative Chèque Déjeuner, la MACIF, la MAIF et le Crédit Coopératif. Ce projet reçoit le soutient du Fonds Social Européen de lUnion Européenne dans le cadre dun projet Equal 2