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1 déc. 2011 – Communiqué de presse jeudi 1er décembre 2011. Quand l'arbre planté en Chine cache la déforestation massive en Asie du Sud Est ...
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Communiqué de presse jeudi 1er décembre 2011 Quand l’arbre planté en Chine cache la déforestation massive en Asie du Sud Est Ce mercredi, l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) a annoncé dans son rapport évaluant la déforestation mondiale que «l’Asie est la seule région à afficher des gains nets dans l'utilisation des terres forestières entre 1990 et 2005 ».Une telle généralisation de la situation pour le continent asiatique pose problème quand on se penche sur le cas de l’Indonésie. Explications. Déforestation massive en Asie du Sud Est : le cas de l’Indonésie En 2007, le gouvernement indonésien annonçait le taux de déforestation le plus important au monde : 1,8 millions d’hectares par an. De même, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), a récemment affirmé[1] qu’entre 1985 et 2007, près de la moitié de la forêt de Sumatra a disparu. Les deux provinces indonésiennes de Sumatra où les orangs-outans se reproduisent (Aceh et Sumatra Nord), ont subi une perte totale respective de couvert forestier de plus de 22% et de plus de 43% entre 1985 et 2008. Pour Eglantine Goux, chargée de mission forêt internationale à FNE : «Présenter le continent asiatique comme ne subissant pas de perte nette de forêt masque la déforestation importante et toujours opérante de l’Asie du Sud Est »Elle ajoute :« Cette déforestation massive est causée majoritairement par les plantations de palmier à huile sans parler de la montée en puissance de l’utilisation des agrocarburants au niveau de l’Europe, avec des effets indirects sur la déforestation en Indonésie et en Malaisie». Peut-on se réjouir de l’augmentation des plantations ? Lorsque la FAO parle de «gain net dans l’utilisation des terres forestières», il faut comprendre que les forêts primaires et secondaires ont été rasées dans certaines régions d’Asie et qu’elles sont « compensées » par des plantations…plantées ailleurs ! De plus, la déforestation nette comptabilise les plantations comme des forêts, ce qui peut faire croire, à tort, que la superficie forestière progresse. La question de la manière dont on définit la forêt reste donc encore et toujours d’actualité. Supprimer des forêts primaires représentant une biodiversité exceptionnelle n’est pas une bonne nouvelle ! Pour Sébastien Genest, président d’honneur de France Nature Environnement : «Les
forêts primaires ne pourront jamais être remplacées par des plantations forestières. Si le gain en surface peut être mesuré, nous ne pouvons estimer l’impact des pertes en biodiversité !» [1] 4 octobre 2011
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