Comment distinguer les dégâts de blaireau des dégâts de sanglier au maïs sur pied ? Au stade laiteux des épis, vers la fin de l’été, les grains de maïs « en lait » ont atteint leur forme et leurs dimensions définitives, ils sont de couleur jaune pâle, leur contenu est blanc laiteux et ils sont faciles à écraser (« ils giclent »). C’est à ce moment qu’ils sont le plus appétents, pour les sangliers et les blaireaux en particulier. Au-delà de ce stade laiteux de maturité et jusqu’à la récolte, le maïs reste vulnérable, mais dans une moindre mesure. Les dégâts de blaireau, du fait de son statut d’espèce protégée, donnent lieu à indemnisation 1du dommage par la Région Wallonne, à partir de 125 € par dossier. La procédure 2administrative de demande d’indemnisation implique l’intervention d’un expert. Ce n’est pas importance, puisque la réparation du dommage sera à charge du titulaire du droit de chasse ou de la Région Wallonne, suivant que le dégât est attribué au sanglier ou au blaireau. Dans une même parcelle, on peut parfois observer des dégâts mixtes. Le travail d’identification repose sur des critères simples, basé sur la nature même des dégâts et sur les indices au sol (empreintes, coulées, excréments). Le sanglier se trahit par sa façon de procéder, qui n’a rien de méthodique, ni de délicat : - pour atteindre les épis, il casse les tiges à une dizaine de centimètres du sol, à moins qu’il ne se roule dessus, créant de véritables trouées où les ...
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