1 C’est Bernard d’Alessandri qui nous a présenté,fin octobre au Yacht Club où se déroulait un cocktail pour les accords accobams (protection des cétacés) et une association de défense des animaux. Il nous introduit en m’appelant « la Palestinienne » et la conversations s’engage sur le sujet. En vingt ans de carrière, tu es le premier consul de France que l’on me présente et je ne connais ni les noms ni la tete de ceux qui t’ont précédé. Depuis plus d’un an je fuis les mondanités et on ne me voit plus beaucoup dans les bars, restos, ciné et conférences de presse. Tu es là depuis presque un an et nous ne nous sommes jamais croisés. Je précise qu’en vingt ans, je n’ai jamais été conviée à quoique ce soit qui ait trait au consulat de France, ni au 14 juillet, comme je te le dis plus loin. Au yacht Club. Bernard est à coté d’un homme, il me voit, m’attrape par le cou et m’attire vers la poitrine de cet homme en me disant « la Palestinienne ! Carole, tu connais… » et comme je suis presque à le toucher je résiste en disant « Et, attend, je ne vais pas l"embrasser tout de suite ! ». Il nous introduit. - Tu connais Serge Telle, consul de France à Monaco ? - Aie, non. Il faut dire que je fraude le fisc… (il a l’air étonné) Non je plaisante. - Alors vous vous intéressez à la Palestine ? - Oui pourquoi vous aussi ? - Je m’en suis occupé pendant des années dans le gouvernement Jospin. - Ah bon ? C’est grace à vous qu’il s’est fait caillasser à Bir-Zeit ?
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