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AFRIQUE DU SUD
par la jeune garde du mouvement de libération des Noirs, l’ANC, au pouvoir depuis
quinze ans en Afrique du Sud. Mais ses frasques, ses démêlés judiciaires et la
démagogie de son programme inquiètent…
acobZuma
,
J
l’anti-Mandela
6Après un meeting électoral dans un quartier populaire du Cap
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Certes, le président Thabo
Mbeki n’avait lui-même pas vraiment fait
mieux en niant pendant longtemps le lien
entre le VIH et le sida…
C’est au nom de ses origines zouloues qu’il
expliquera n’avoir fait que son devoir en vou-
lant satisfaire les désirs d’une jeune femme de
31 ans, fille d’un de ses vieux camarades de
75 I
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puis
noir. A 66 ans, Jacob Zuma, engagé dès l’âge
de 17 ans dans l’ANC, l’African National
Congress, en lutte contre le régime d’apartheid
et la séparation des « races », est un survivant.
Un personnage surprenant, souvent inquiétant,
parfois consternant. Tribun populiste, charis-
matique et controversé, il n’hésite jamais à dan-
ser pendant les réunions électorales ou à faire
trembler ses ennemis en entonnant la chanson
de guerre de l’ANC devenue son emblème :
« Umshini Wami ! » (« Apporte-moi mon fusil
d’assaut ! »
) « JZ », comme l’appellent ses fans,
troque aussi volontiers le costume pour la tra-
ditionnelle peau de léopard. Car Jacob Zuma
est un Zoulou, l’ethnie la plus nombreuse
d’Afrique du Sud (48 millions d’habitants, dont
79% de Noirs, 9% de Blancs et 9% de métis).
Ses deux prédécesseurs noirs, Nelson Mandela
et Thabo Mbeki, étaient des Xhosas.
plaignait de ne pas avoir de petit ami. Bref,
elle était
« en demande »
, expliquera-t-il à la
cour. Avant d’ajouter :
« Dans la culture zou-
loue, vous ne pouvez laisser une femme qui est
prête. Lui refuser du sexe serait équivalent à
un viol… »
Il sera acquitté. Mais après une sé-
vère réprimande du juge : il a couché avec la
jeune femme, qu’il savait séropositive, sans
protection. Pour sa défense, il expliquera be-
noîtement avoir
« pris une douche complète
après »
pour éviter d’être infecté. Conster-
nation dans les classes éduquées. D’autant
plus que Zuma a présidé l’AIDS Council, l’ins-
titution nationale de lutte contre le sida, une
maladie qui décime l’Afrique du Sud (4 mil-
lions de contaminés, 800 morts par jour).
Mais, à l’extérieur de la cour ses partisans,
persuadés qu’on cherche simplement à abat-
tre le viril champion des pauvres, hurlent :
Jacob Zuma, homme à femmes, considère
l’union civile des homosexuels, récemment lé-
galisée, comme
« un déshonneur »
, se prononce
pour le test de virginité des jeunes filles, cou-
tume récemment interdite, et pratique avec
entrain la polygamie. Zuma ne répond pas à
ces questions
t op personnelles »
. Mais il au-
« r
rait entre deux et quatre épouses « légales », et
bientôt une cinquième. Il aurait, en plus, une
dizaine de femmes « traditionnelles », et au
total une vingtaine d’enfants.
Malgré ses frasques qui atterrent fémi-
nistes et intellectuels, sa popularité reste in-
tacte chez les déshérités, qui forment les gros
bataillons électoraux. Car Mandela et Mbeki,
ses prédécesseurs, étaient non seulement des
Xhosas, mais aussi des hommes issus de la
bourgeoisie intellectuelle noire. Lui est un fils
du peuple. Gardien de vaches puis garçon
☛
De la
clandestinité
au pouvoir
●
12 avril 1942.
Naissance
à Nkandla, dans le pays zoulou
(Kwazulu-Natal), fils d’une
domestique et d’un policier.
●
1959.
Jacob Zuma rejoint
l’ANC (Congrès national africain),
un an à peine avant que
le mouvement ne soit interdit.
●
1962.
Il rejoint la branche armée
du mouvement clandestin. Arrêté,
il est emprisonné durant dix ans à
Robben Island, au large du Cap, où
Nelson Mandela est aussi détenu.
●
1999.
Zuma devient vice-prési-
dent de la République sud-africaine.
●
Décembre 2007.
Il est élu
président du Congrès national
africain (ANC). Mais dix jours plus
tard, il est inculpé pour corruption.
●
6 avril 2009.
Abandon de
toutes poursuites judiciaires pour
corruption par le parquet général
sud-africain.
23-29 AVRIL 2009
●
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