C'est finalement vers l'influence de cellules terroristes liées au fondamentalisme que se tournèrent les services de l'enquête destinée à identifier le tueur qui a fait feu successivement sur des militaires puis dans une école judaïque. Si aucune piste n'avait été laissée de côté et que les craintes qui portaient, dans un premier temps, vers des militaires néo-nazis exclus de l'armée orientant sur le fanatisme de l'extrême droite, elles furent rapidement rejetées et considérées comme simple état d'hypothèse… Hors voilà que le tueur présumé se trouve encerclé (1) en pleine nuit par le RAID, qu'il pourrait se rendre ou encore mettre fin à ses jours… Puis des informations plus précises se concrétisent sur la personnalité de ce jeune de 23 ans, soudainement devenu la personne la plus recherchée de France, sur qui il est déjà solidement établi qu'il a effectué des séjours afghanistano-pakistanais en région du Waziristan (2), qu'il voulait venger les assassinats d'enfants palestiniens devant les frontières d'Israël et s'en prendre à l'armée française après avoir été recalé pour ses antécédents judiciaires (conduite sans permis) par l'armée de terre, à en croire les précisions du CIRFA de Lille où il s'était présenté ; peut-être aurait-il même pu être enrôlé dans la Légion Étrangère, c'était en attente…