Si d'aucuns vous la souhaite plus mauvaise que la précédente ou pleine
d'espoir et de changement, une année qui s'achève fait le bilan sur ce qu'il est
déjà considéré comme appartenant au domaine des souvenirs plus ou moins
mauvais et s'empresse toujours d'empiéter sur la suivante… Celle-ci
prédisposant à "une légère impatience" puisqu'elle invite à un changement
politique possible à l'horizon présidentiel qui la coupera en deux cette année
2012, une fois les législatives achevées qui clôtureront le tournoi médiatique
auquel vont se livrer les diverses indigences partisanes en compétition… Et
quelle n'était pas la surprise ce matin du premier janvier sur France3, qu'à
peine commencée l'année, se débattait déjà dans un bal des pronostics et une
mise au point sur les multiplications des candidatures - presque une trentaine à
courir après les 500 signatures pour au final, un peu moins d'une vingtaine qui
les obtiendront pour se présenter au premier tour - la préférence accordée au
politique sur la culture de ce 12/13 Dimanche bien engagé et on le comprend !
Car le bilan sur l'avenir est peu optimiste… Tout entiché des promesses non
tenues d'un gouvernement qui sombre dans sa rigueur et s'empêtre dans une
crise dont on ne voit toujours pas le bout le contexte n'est pas encore au
catastrophisme mais ce dont on est sûr c'est que toute la droite européenne
(Ppe : Parti populaire européen) en est la principale responsable… En seconde
position s'inscrivent les socialistes européens - forts différents de la Gauche
européenne - qui consignèrent les orientations trop libérales proposées par
cette droite inflexible qui garde une forte majorité au Parlement… Et ceci plus
facilement encore si les socialistes de l'Europe ont des projets communs avec
cette droite qui pour populiste qu'elle se prétendrait être n'en reste pas moins
élitiste pour autant… Quant aux Socialistes de l'Europe qui ne sont pas la
Gauche européenne, je le répète et j'insisterai toujours là-dessus car la
différence est fondamentale, si ils font presque route commune avec leur
adversaire politique au nom d'une raison économique ou historique c'est à se
demander si cette raison ils ne l'ont pas perdue !…
Voir