Au lendemain du drame de Toulouse, l'acte
démentiel d'un tueur fou nécessite maintenant
la réponse claire d'une enquête qui ne fait que
commencer, se poursuivra jusqu'à ce qu'elle
parvienne à remonter au groupe Aqmi-
Maghreb qui a revendiqué une partie
seulement (les enfants juifs mais pas les
militaires) des meurtres de Mohamed Merah...
L'enquête disciplinaire se poursuit et
rassemble les sources d'informations sur le
tueur, tente d'aborder des zones d'ombre que
la douleur de l'émotion ne permettait pas
d'envisager.
Malgré la rude épreuve qu'évoque la peine
endurée par la Nation toute entière réunie
autour des familles pour affronter l'horreur
d'assassinats indignes commis par un "fou
dangereux", des question assez précises
semblent interpeller les observateurs (médias et
politiques) qui soulèvent directement la
responsabilité des services de l'État liés à la
surveillance et à la sécurité du territoire, les
Renseignements et la Brigade s'occupant du
terrorisme. Tous prétendent, et il faut bien le
comprendre, qu'avant le premier acte meurtrier
de M Merah, rien ne laissait supposer et ne
pouvait faire songer, que l'individu préparait les
massacres qui mirent au grand jour, par la suite,
l'existence de cellules de recrutement en région
toulousaine pour apprentis terroristes. Il ne faut
pas céder à la précipitation des déductions qu'on
peut faire à ce jour dont rien ne pouvait être
dévoilé avant l'enclenchement des tueries. Lors
du second voyage de Mohamed Merah, on
apprend qu'à son retour, dans un premier temps,
il justifiât son déplacement pour chercher une
femme, puis avouât, au cours des négociations
avec le RAID, avant de rompre le dialogue,
qu'il y avait appris le maniement des armes…
Au moment de son dernier "échange" avec les
forces d'intervention mises en action, une fois
son visage découvert et son endoctrinement
"démasqué" ; pas avant.
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