Niveau: Secondaire, Lycée, Première
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- exposé - matière potentielle : des motifs fleuve
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LE DROIT PÉNAL MUSULMAN RESSUSCITÉ Personne n'aurait pu prévoir, il y a vingt ans que les peines coraniques feraient un jour partie du droit positif libyen. Le droit :;>énal musulman paraissait être condamné à l'oubli. JuriS'tes européens et juristes arabes s'en désintéressaient presque complètement. Le Professeur Milliot, en regrettant que le droit pénal musulman n'ait pas retenu l'attention des savants européens, explique le phénomène par le fait que «les nations européennes qui ont occupé des pays musulmans se sont en général hâtées d'abroger un droit pénal qu'elles considéraient comme barbare» (1). L'explication est, mutatis mutandis, valable pour les juristes arabes. Acculturés (2) et trouvant plus facile le maniement des sources juridiques françaises (ou italiennes en ce qui concerne le droit pénal particulièrement) que la consultation des ouvrages du Fiqh, les juristes arabes contemporains se contentaient d'affirmer que les principes généraux des codes pénaux arabes modernes ne sont pas contraires à l'esprit de l'Islam (3). Dans cet état d'esprit, il n'est pas étonnant que la promulgation des nouvelles lois libyennes introduisant les peines coraniquE's en matière de vol, d'adultère et de consommation de vin, ont surpris, voire beaucoup choqué la plupart des juristes. L'impensable devient réalité par la réuso:'ite du coup d'Etat du 1er septembre 1969 qui a renversé la monarchie sénoussite.
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