Cérémonie en hommage Georges Charpak 1er mars
3
pages
Français
Documents scolaires
2011
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !
Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !
3
pages
Français
Documents scolaires
2011
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Niveau: Secondaire, Lycée, Première
Cérémonie en hommage à Georges Charpak / 1er mars 2011 Georges Charpak et les grandes Écoles Robert Germinet Ancien Directeur de l'École des mines de Saint-Étienne De son village natal de Dubrovytsia en Ukraine à l'Académie Royale de Suède, la route tracée par Georges Charpak éclaire le sens d'une existence et donne la pleine et entière signification d'une vie d'homme consacrée à la science, à la vérité et à la justice. Ingénieur diplômé de l'École des Mines de Paris, stagiaire au sein du laboratoire de physique nucléaire du Collège de France dirigé par Frédéric Joliot-Curie, physicien du CERN, professeur à l'ESPCI, lauréat du Prix Nobel de physique, Georges Charpak et son parcours d'excellence hors norme ne laissent pas d'étonner, d'abord, mais aussi de susciter admiration et éloge unanimes. Ancien élève de l'École des Mines de Paris, Georges Charpak a toujours entretenu avec les grandes écoles une relation privilégiée, constante et étroite. Georges pensait que si l'ascenseur social n'était pas réellement en panne une partie de la jeunesse n'en trouvait plus le chemin. Il me répétait souvent que favoriser l'accès des jeunes aux grandes Écoles ne se décrétait pas en y propulsant artificiellement quelques uns d'entre eux avec pour bénéfice immédiat de se donner bonne conscience. La conséquence directe de cet égalitarisme de façade serait d'introduire le risque de faire douter de la légitimité de l'ascension de ces jeunes en les faisant douter d'eux-mêmes.
Voir
- mémoire
Cérémonie en hommage à Georges Charpak / 1er mars 2011 Georges Charpak et les grandes Écoles Robert Germinet Ancien Directeur de l'École des mines de Saint-Étienne De son village natal de Dubrovytsia en Ukraine à l'Académie Royale de Suède, la route tracée par Georges Charpak éclaire le sens d'une existence et donne la pleine et entière signification d'une vie d'homme consacrée à la science, à la vérité et à la justice. Ingénieur diplômé de l'École des Mines de Paris, stagiaire au sein du laboratoire de physique nucléaire du Collège de France dirigé par Frédéric Joliot-Curie, physicien du CERN, professeur à l'ESPCI, lauréat du Prix Nobel de physique, Georges Charpak et son parcours d'excellence hors norme ne laissent pas d'étonner, d'abord, mais aussi de susciter admiration et éloge unanimes. Ancien élève de l'École des Mines de Paris, Georges Charpak a toujours entretenu avec les grandes écoles une relation privilégiée, constante et étroite. Georges pensait que si l'ascenseur social n'était pas réellement en panne une partie de la jeunesse n'en trouvait plus le chemin. Il me répétait souvent que favoriser l'accès des jeunes aux grandes Écoles ne se décrétait pas en y propulsant artificiellement quelques uns d'entre eux avec pour bénéfice immédiat de se donner bonne conscience. La conséquence directe de cet égalitarisme de façade serait d'introduire le risque de faire douter de la légitimité de l'ascension de ces jeunes en les faisant douter d'eux-mêmes.
- alphabétisation scientifiques des enfants de la planète
- école des mines
- engagement au service de la culture scientifique
- homme contre l'homme
- ardeur pour le développement de la connaissance scientifique
- savoir
- ecole de mines de paris
- protection contre les barbaries de l'obscurantisme et du fanatisme
Cérémonie en hommage à Georges Charpak / 1
er
mars 2011
Georges Charpak et les grandes Écoles
Robert Germinet
Ancien Directeur de l'École des mines de Saint-Étienne
De son village natal de Dubrovytsia en Ukraine à l’Académie Royale de Suède, la
route tracée par Georges Charpak éclaire le sens d’une existence et donne la pleine et entière
signification d’une vie d’homme consacrée à la science, à la vérité et à la justice.
Ingénieur diplômé de l’École des Mines de Paris, stagiaire au sein du laboratoire de
physique nucléaire du Collège de France dirigé par Frédéric Joliot-Curie, physicien du CERN,
professeur à l’ESPCI, lauréat du Prix Nobel de physique, Georges Charpak et son parcours
d’excellence hors norme ne laissent pas d’étonner, d’abord, mais aussi de susciter admiration
et éloge unanimes.
Ancien élève de l’École des Mines de Paris, Georges Charpak a toujours entretenu
avec les grandes écoles une relation privilégiée, constante et étroite. Georges pensait que si
l’ascenseur social n’était pas réellement en panne une partie de la jeunesse n’en trouvait plus
le chemin. Il me répétait souvent que favoriser l’accès des jeunes aux grandes Écoles ne se
décrétait pas en y propulsant artificiellement quelques uns d’entre eux avec pour bénéfice
immédiat de se donner bonne conscience. La conséquence directe de cet égalitarisme de
façade serait d’introduire le risque de faire douter de la légitimité de l’ascension de ces jeunes
en les faisant douter d’eux-mêmes. Avec humour, il m’invitait à ne pas confondre ascenseur
social et… escalier de service.
Le succès d’une telle opération repose davantage sur un travail de fond, durable et
accessible à tous pour ouvrir des voies nouvelles, c’est ce que Georges Charpak faisait
notamment par la diffusion de
La main à la pâte.
Les relations de Georges avec les écoles des mines se sont concrétisées par des projets
fondateurs.
Alors que j’avais à imaginer, concevoir et réaliser une nouvelle École des mines –
celle de Nantes – Georges Charpak a été à l’origine du plus grand laboratoire de cette école,
laboratoire qui fait aujourd’hui la notoriété de cette école,
le laboratoire de physique
subatomique et des technologies associées SUBATECH.
Mais le rôle de Georges dans la conception et la réalisation de cette École des mines
ne s’est pas arrêté à la recherche. Avec le concours du professeur Jerry Pine du CALTECH de
Pasadena j’ai pu mettre en place une pédagogie innovante dans l’enseignement supérieur :
l’apprentissage par l’action (de fait une adaptation de
La main à la pâte
aux Écoles
d’ingénieurs).
