150
pages
Français
BD
2018
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
150
pages
Français
BD
2018
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
21 octobre 2018
Nombre de lectures
2 347
Licence :
Tous droits réservés
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
42 Mo
Publié par
Date de parution
21 octobre 2018
Nombre de lectures
2 347
Licence :
Tous droits réservés
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
42 Mo
Désiré Atsain
Vengeance de femme
Suivie de : l’enfant aux yeux bleus et les traces du passé
01 BP 1807 Abidjan 01
fratmat.editions@fratmat.info
République de Côte d’IvoireDans la même collection
- Désiré Atsain
Amour sur Internet - Suivi de : Le prix de l’amour et L’amour piégé
© FratMat éditions, 2015
ISBN : 978-2-84948-204-9À Dieu Tout-Puissant.
Au pasteur Jean Luc.
Tous mes remerciements :
Au directeur général de Fraternité Matin,
M. Venance Konan ;
Au premier responsable de Gbich ! Éditions et de Go Média,
M. Zohoré Lassane ;
À la grande famille de Gbich ! ;
À ma mère pour sa protection et ses conseils au quotidien ;
À mon épouse et mes deux enfants ;
Aux lecteurs et à tous ceux qui m’ont suivi et soutenu
depuis mes premiers pas dans la bande dessinée. Préface
Ce trait si réaliste
tsain Désiré Olivier. ADO. Notre ADO à nous, amoureux de
la Bande Dessinée (BD). Qu’est-ce qu’un jour sans une planche
d’ADO ? Sûrement un jour sans riz pour un Bété ou un Dioula,
sans foutou d’igname pour un Baoulé, sans attiéké pour un AAdioukrou. Je croyais être le seul à commencer mes journées, et
mon Fraternité Matin, avec la bande dessinée d’ADO, avant même de chercher
à savoir ce que l’autre ADO, celui qui préside à nos destinées, avait concocté
pour nous faire émerger. J’avoue que j’avais un peu honte de le faire savoir.
J’imaginais les réactions outrées de certains compatriotes bien-pensants :
« Quoi, vous, le directeur de ce journal sérieux, vous l’écrivain, Grand Prix
littéraire d’Afrique noire de surcroît, vous nous dites que vous consacrez une
partie de votre temps que nous croyions si précieux, à lire ces niaiseries ? »
Je me croyais donc seul à adorer les BD de notre ADO, lorsqu’un soir, au
cours d’un dîner, l’ambassadrice d’un grand pays occidental m’avoua partager
le même vice que moi. Oui, elle aussi commençait ses journées avec la BD
d’ADO. Ouf ! J’étais sauvé ! Je pouvais lever la tête. Je la levai encore plus
franchement le jour où je fus bombardé de coups de fls furieux de la part
de bon nombre de personnes très respectables de ce pays, parce que la BD
d’ADO n’avait pas été publiée, à la suite d’une erreur technique.
Avant de continuer de parler d’ADO, il me faut confesser que ma passion de
la BD remonte à ma lointaine enfance. J’ai grandi avec Kouakou, Pif gadget,
Akim, Miki le Ranger, Tex, Zambla, Mister No, Rahan « l’homme des âges
farouches », Astérix, Lucky Luke, Iznogood… À Ouellé, Mbahiakro, Bocanda, Préface
Dimbokro, Daoukro, dans toutes les petites villes du centre-est de notre
pays qui ont abrité mon enfance et mon adolescence, nous étions toujours
un petit groupe d’afcionados qui nous échangions les bandes dessinées,
nous permettant ainsi de ne rater aucune des aventures de nos héros. Plus
tard je découvris Fluide Glacial, Hara-Kiri, Charlie Hebdo, Enki Bilal, Reiser,
Wolinski, Lauzier, Cabu… Ah ! quelle émotion, le jour où, grâce à mon amie
Sylvie Coma, je pus placer un papier dans Charlie Hebdo ! La consécration,
pour moi. À côté de mes livres, l’une des richesses dont je m’enorgueillis est
ma petite collection de BD.
Revenons à ADO. Il est de la bande à Gbich !. Pour ceux qui ne le sauraient
pas, Gbich ! est le premier journal consacré à la BD, qui cogne très fort, d’où
son nom, et auquel il m’arrive souvent de collaborer. Toute l’équipe de Gbich !,
ce sont mes copains. Zohoré, le fondateur du journal, est un vieil ami qui, il
y a une vingtaine d’années, égayait les lecteurs de Fraternité Matin avec ses
« sourires du jour » sous forme de dessins. J’ai découvert les dessins d’ADO
dans Gbich !, et commencé à travailler avec lui en 2000, lorsque je collaborais
au défunt Aurore. Et je n’ai pas oublié le succès que ses planches avaient eu
auprès de notre maigre public de l’époque.
Nommé à la tête de Fraternité Matin, je me dis qu’une page de bandes
dessinées pourrait rencontrer l’adhésion du public. Et je pensai aussitôt à
ADO. Parce que son trait est si réaliste, et ses histoires puisées dans notre
quotidien, au point que chacun s’y retrouve forcément. ADO n’invente rien.
Il nous renvoie à la fgure notre réalité. Et il maîtrise si bien l’art du suspense
et des rebondissements inattendus qu’aucune de ses histoires ne peut ennuyer
même le bédéphile le plus exigeant.
ADO a réussi à accrocher les lecteurs de Fraternité Matin. Alors, nous avons
décidé de leur ofrir, pour ce début d’année 2015, trois de ses histoires réunies
en un volume. En attendant d’autres à venir. Je vous en souhaite une très
bonne lecture.
Venance KonanVengeance de femme 7Vengeance de femme - Suivie de : l’enfant aux yeux bleus et les traces du passé 8Vengeance de femme 9Vengeance de femme - Suivie de : l’enfant aux yeux bleus et les traces du passé 10Vengeance de femme 11Vengeance de femme - Suivie de : l’enfant aux yeux bleus et les traces du passé 12Vengeance de femme 13Vengeance de femme - Suivie de : l’enfant aux yeux bleus et les traces du passé 14